[RP] A la découverte du Berry

Daniel a écrit:Finalement, je m'en sors pas si mal, malgré ma blessure au bras gauche, arrivant à le maintenir à distance, sans trop prendre de risque.
l'adversaire doit sentir ma détermination, et surtout a déjà eu un aperçu de ma dextérité aux maniement des armes.
Firenze a l'air de s'en sortir et nous promet même de l'aide.

Du coup le malandrin se méfie et ne tente rien de périlleux de son coté.

C'est un combat qui risque de durer si...

Surprise... Impact certainement très douloureux en l'épaule du brigand qui me fait face, et qui du coup en devient rouge de colère, grognant maugréant des insanités à écorcher les oreilles des anges.

Nous voilà donc à égalité, grâce à l'adresse de messire Firenze...

Il me faut redoubler de vigilance et assurer ma garde. L'attaquant se rue, et ose une fente que je contre aisément, puis esquive dans un demi tempo sans pour autant pouvoir riposter.
Il est allé bougrement vite et s'est replacer aussitôt son attaque portée. L'ire aurait pu lui faire commettre une erreur, mais il a l'air de savoir la maîtriser...
Va me falloir jouer serré.

Nouvel assaut de sa part, essayant de m'atteindre à la cuisse gauche, afin que je ne puisse prendre appui et porter mes attaques plus en avant, réduisant ainsi s'il y arrive ma mesure.
Mais ma parade est alors foudroyante, j'écarte en dehors sa lame, éloignant la pointe de sa rapière, pour porter mon coup en un demi tempo en son dedans.
Tout est dans le maintien de l'arme qui doit être ferme, mais surtout la souplesse du poignée.
Il a un réflexe de survie et s'écarte in extremis, ma lame allant l'atteindre au poitrail, et doit se replacer au plus vite s'il ne veut se faire embrocher.
Du coup il recule, et me force à me rapprocher si je veux l'atteindre.

Deux enjambées en pas chassés  pour être à sa hauteur à mesure étroite, et je lance ma fente.

L'homme s'écroule...,

la dague de Firenze toujours plantée dans son épaule, alors que ma lame vient juste de passer au dessus de sa tête, ayant voulu lui transpercer la gorge comme à son acolyte.

Gwenaelle m'apparait alors, masquée par l'individu peu avant. Tenant en ses mains le pistolet de Firenze... Je crois qu'elle lui en a mit un bon coup sur la cafetière...

Je ne peux m'empêcher de lui sourire, forme de remerciement silencieux, mais très respectueux envers sa bravoure mêlée à ses charmes. mais la bataille n'est pas finie.

Ni une ni deux je me saisi de la main gauche de Firenze, figée dans l'épaule de l'homme à terre, et la confie à Gwenaelle en échange du pistolet.

Me retournant, je cherche alors des yeux les deux hommes en train de combattre au fers, tout en rechargeant l'arme, n'étant pas démuni moi-même de poudre ni de balles, seulement l'arme me faisant défaut, ayant perdu la mienne dans une rocambolesque histoire durant l'exode...

L'arme est maintenant prête, approvisionnée et armée. J'avance de quelques pas, m'arrête jugeant que la distance est propice, aligne ma visée et tire...

a écrit:

Après avoir lancé sa dague Firenze était reparti dans son combat, non pas qu'il ne souhaitait pas aider Gwen et Daniel, simplement que l'homme en face de lui était visiblement le moins manchot des cinq et que donc il ne pouvait le prendre à la légère. Il essayait de ne pas trop l'amocher afin de pouvoir en tirer quelques informations jusqu'à ce que l'homme s'effondre subitement...une tache sombre apparaissant progressivement sur son torse. Dommage pensa-il.

Tout redevint calme, le bruit des lames fut remplacé par le chant des oiseaux. La nature reprend ses droits, comme si rien ne s'était passé. La tension retombait peu à peu, le moment était venu de panser les blessures. Firenze n'avait reçu que peu de coup c'était lui qui en avait donné plutot il se rendit compte alors que la balle tirée par Daniel lui avait éraflé le côté.

- Demoiselle ? Daniel ? Vous allez bien ?

Comme d'habitude c'était sa chemise qui avait le plus souffert de la bataille. Cela lui avait valu dans sa jeunesse de nombreuses remontrances de la part de ses supérieurs, mais lui s'en moquer, tout ce qui compter c'était de gagner la bataille et de rester en vie. Il remarque le sang sur la manche de Daniel plus qu'une simple entaille on dirait. Il va falloir nettoyer tout ça.

- Je vais chercher de l'eau et de quoi faire un bandage.

Dans la sacoche accroché à sa selle, il prit la boite qui contenait les bandes et sa gourde.

Daniel a écrit:Un calme olympien règne d'un seul coup. La fumée se dissipe et il est temps de faire le bilan.
Nous avons là cinq hommes étendus à terre, dont quatre sont raides morts, et un dernier dans les vapes par les soins de Dame Gwenaelle.
Puis Firenze, fait résonner sa voix, s'enquérant de notre état de santé.

- Pour ma part je vais bien votre Excellence...

*Et visiblement Dame Gwenaelle aussi, mais secouée !* Pensai-je, la regardant haletante, son front perlé de sueur, et ses mains armées encore tremblantes.
Je ne fais évidement pas état de ma blessure , n'y prêtant plus guère d'attention, car ne ressentant aucune douleur sous le feu de l'action et de la montée d'adrénaline ainsi engendrée.

- Et vous messire Firenze ?

Je m'approche alors de l'homme assommé, mettant un genoux à terre, et le retourne comme un vulgaire ballot de paille, face contre terre, pour lui nouer les deux mains croisées dans le dos, à l'aide d'une de mes cordelettes de bas de chausses, que je viens à l'instant de retirer.

- Nous en avons un encore en vie, votre Excellence...

- Je vous emballe le colis pour la sécurité de son transport.

Retirant la deuxième cordelette, je lui noue les deux pieds et replis maintenant ces jambes derrière lui, venant attacher les deux extrémités des liens ensemble, celui des mains et celui des pieds.
Voilà notre malandrin saucissonné comme chez le boucher, et en fâcheuse posture, s'il venait à décider, tant est qu'il reprenne connaissance, de se carapater en douce, pour nous fausser compagnie.

- Il est maintenant à votre disposition !

Je me relève légèrement fourbu et harassé par l'effort cumulé, grimaçant passablement car ma blessure commence à se faire ressentir.
C'est en levant la tête une fois sur mon séant, que je constate que Firenze m'a rejoint, une gourde à la main et une boite dans l'autre qu'il s'apprête à ouvrir.

Me voilà consterné. Pas besoin d'un dessin pour deviner ce qu'elle contient, quand je remarque son regard plongé vers mon bras gauche, pointant l'auréole rougeâtre de ma chemise.
Notre Secrétaire d’État à la Guerre, va jouer les infirmiers, et même si je suis rassuré par son maniement des armes, ma confiance reste malgré moi limitée en ses qualités de médecin, et surtout de la délicatesse de ses soins.

J'en suis presque à prier notre Tout Puissant, pour qu'il intervienne en ma faveur...

Gwenaelle a écrit:Je n'y vais pas de main morte et assène le coup, comme pour fendre un rondin de bois, même si c'est la tête de ce brigand qui en fait les frais en guise de bûche.
Il s'affale lourdement, et le visage de Daniel m'apparaît, souriant comme pour me remercier très respectueusement.
J'ai du mal à lui répondre, ma mine doit faire peur à voir, et j'ai encore les mains qui tremblent.
Mon gentilhomme n'a pas fini de se démener, sa main venant au contact de la mienne, après avoir retiré la dague plantée dans le corps de l'assommé, pour me l'échanger contre le pistolet.

Je regarde bêtement la lame maculée de sang en mes mains, et sursaute au moment d'une nouvelle détonation, crispant instinctivement mes doigts à l'arme.

Puis plus rien, un calme, une sérénité, comme si tout ceci n'avait été que cauchemard, et que je venais de me réveiller.

Cela ne dure pas longtemps, déjà parce que mes yeux m'affirment le contraire, et que la voix demessire Firenze se fait entendre.

Firenze a écrit:- Demoiselle ? Daniel ? Vous allez bien ?

Demoiselle ??!!! Aurait-il déjà oublié que j'ai précisé être mariée ? Ou bien cela se rattache à Daniel ?
Mon deuxième questionnement me prêterai à rire, si je n'étais dans pareille situation, et je me borne à faire l'effort d'émettre un son, essayant de retrouver ma voix, en me calmant.

Daniel a écrit:- Pour ma part je vais bien votre Excellence...

- Je..., je vais bien aussi, je crois ! Du moins je n'ai mal nulle part...

Daniel a écrit:- Et vous messire Firenze ?

Bonne question, j'allais justement m'en quérir..., mais encore une fois en ai été devancé.
Daniel s'active alors, retournant vers ma victime, et se met à l'attacher avec les moyens du bord.
Jolis moyens d'ailleurs, si j'en juge qu'il n'a pas grand chose sur lui pour l'attacher.

Firenze a écrit:- Je vais chercher de l’eau et de quoi faire un bandage.

Force m'est de constater que mon gentilhomme a besoin de soins, une large tâche de sang nappant son bras gauche de chemise, et je repense machinalement au coup qu'il reçu, lors de mon sauvetage in extremis.
Firenze revient avec l'eau et une boite, et je m'aperçois qu'il est aussi touché au flanc, mais plus légèrement.
Je m'interpose donc.

- Donnez moi cela s'il vous plait, c'est affaire de femme... En plus, vous êtes aussi blessé... !!!

Je lui refourgue son engin de guerre, me débarrassant de sa dague ensanglantée, et lui prend décidée, lui arrachant presque des mains, la gourde et la boite à pansements.

- Commencez donc à l'aider, pour lui ôter sa chemise, je crains qu'il n'y arrive seul. Et préparez vous ensuite, que je puisse regarder votre blessure et vous soigner.

J'ouvre la boite et constate qu'il y a non seulement des bandages, mais de quoi effectuer éventuellement les reprisures des vêtements, une vraie petite boite à couture. Ca devrait le faire...