Avant le chéri Berry

Luc.dict.Neu a écrit:Luc dict Neu, avec retards incertains, ou certains , débarquait, presque,  en ces nouvelles terres promises et pas seul , et pas encore là.

Ils avaient bien tué un cerf pour bouffer, puis le con se réclamant  propriétaire, une sorte de sous mandataire gueulant comme un chien de chasse se clamant chef et maitre d' un village,  servir un truc ou un Duc,
sauf que le chien con servant Luc l' avait repéré bien avant, bon le loupant de bien 10 mètres dans son attaque,... par contre  dans le genre gravé dans le marbre en ces terres.... Le hurlant prenait une balle juste en pleine tête., enfin entre deux yeux.. bien avant la frontière et de basculer dans le Berry.. pas le chien sur 4  pattes, le type brandissent son fusil,  en courant vers eux et faisant mine d' épauler ...

- C' est con !... Fouras de la retenue !..
- Bah oui .. j' ai limé la détente.. donc forcément...
Les deux regardant le mort, en poussant leurs montures vers le blé plié,... par la grêle de plombs.
- Bah un con de toute façon, quelle idée d' aller au devant d' une troupe d' hommes en la ramenant...
- Puis vu sa geule à la ramener , bon avant le trou dans le front.. et le sang coulant.. surement que il devait se croire maitre avec droit de cuissage.... ou de taxes pour passer.

Se levant sur ses étriers, regardant en contre bas. Cadrant son cheval entre ses cuisses , Luc calmait la bête en cherchant un point de regard. , heu pas le quidam couché raide, pas loin dans les herbes, attirant déjà les mouches. Il fallait bien que tout le monde mange.  
- Tout doux..  Ha oui un village...
Sifflant entre ses doigts pour rappeler le chien, courant vers le village, avant de trouver une nouvelle piste dont on ne savait jamais ou elle le mènerait.  

Fouras soupirant en rechargeant.
- Alors lui pour le ramener.. là l' autre, je me demande si ça vaut la peine... un poids mort.. Puis le chien pas mieux..

Il était vrais que ils pouvaient arriver de le perdre de vu 3 jours..., le chien, et de le voir débouler subitement dans les pattes des chevaux et ânes, foutant la pagaille dans la colonne , en étant poursuivit par un simple hérisson que il devançait en Ky ! Ky... et vaguement un dard pointé , même pas sur son museau , mais plus aux fesses. Genre fatigué de chercher , ce con s' assaillait sur sa proie suivie de deux jours, ou fautes de trouver posant siège bêtement...sur

Foras ramena les pendules à l' heure.
- Pas la peine de s' époumoner à siffler ce chien... les Jumelles arrivent... on cache le macabre ?

Les enfants avaient forcément grandi de se périple imposé.  Il les avait récupéré a Orléans , il y a de cela  bien des mois. Menés par Fouras et un solde de gardes sans soldes. .. d' ou la hargne de la harde. Pour survivre ils avaient vécus sur les terres avant le Berry. Voir distiller des Louis dans des recoins perdus , en échange de ravitaillement et ne savant pas que tout cet argent n' avait plus aucune valeur.
Ou en tous cas les vendeurs ne le savaient pas.   ...
- Heu non, les morts elles en ont vu , bon de maladie et sans autant de sang autour... et avec plus de mouches autour aussi. Ca devrait aller., de toute il faut bien faire leur éducation.

Les filles arrivaient a brides abattues , guidant leur cheval par leurs cuisses tout en tenant fusil. Il avait fait  stopper la colonne bien avant, à l' abris et hors de vue. Une simple précaution avant de basculer sur une crête de colline,  et vu le mec à mouches ...  étendu, il n' avait pas de remords en cela.


Ils n' étaient pas encore dans le Berry..pas loin certes , mais pas encore !!!

Luc.dict.Neu a écrit:Le pape en sous robe sous les blés marquant son pas en lui grattant sous les bras , reniflât l' air.
- On a du monde au cul..
- Je sais Fouras. Donc pressons le pas, gagnons ce foutu village !..
Faisant signe aux jumelles d' avancer

Tout en gardant le fusil haut vers les frondaisons. Couvrant la colonne restreinte et ses fils et son neuveu en Gueulant .
" Doucement ! pensez à la petite.

Deux gardes lui restant pour faire front et protéger, avant de coucher son fusil dans la saignée de son coude
- Qui va là ?.. vous êtes sous le vent.. ce qui est stupide si vous vouliez ne pas vous faire repérer... Donc annoncez?.. et montrez vous armes basses..

Luc.dict.Neu a écrit:Ils avaient trainé des mois, enterrant les Pascaliens... et fracassant le crane des nons Pascaliens.... en ces terres rendues sauvages par la maladie. Évitant les routes directes, visitant les alentours jusque à la moindre vallée perdue. Vivant par la mort ou en payant en Louis sans valeur. Un vaste cimetière dans leurs traces, bons ou pas bons réunis dans la même terre pour aller se défendre devant le Très Haut. Il ne lui appartenait pas de faire le trie, juste de les y envoyer suivant les rencontres bonnes ou mauvaises. Quand on levait l' arme contre lui ou sa famille, il ne fallait pas pleurer le bras coupé ras ou la tête.
Luc avait appris jeune la survie et le combat, par l' entremise d' un beau père rapide sur le coup de ceinture et le fer blanc . Au moins durant ces mois il avait enseigné la chose à ses enfants de sang ou non, y compris son neveu , que tout n' était pas blanc ou noir et que le gris dominait nettement. Pister hommes ou bêtes, ils avaient appris, manier les armes, ne pas manger à leur faim si ils ne trouvaient pas au moins racines ou baies. Voir palier cela par une bonne charge pour "encourager" le dont. L' église avait souvent actionner ces leviers, par l' esprit ou le glaive.

Pour l'heure ils arrivaient .. à couvert sous les arbres, sinuant entre les troncs et les buissons, hors des regards de la ville. Pas comme des fugitifs , ... mais juste prudents par aventures des mois passés à se " démerder " seul. Un main au museau de son cheval pour le calmer et le faire taire si besoin, ou le faire se coucher pour être moins visible en profitant de hautes herbes ou d' un marais. Un signe de la main sans un mot pour guider le groupe, oriflamme en berne pour estimer et humer l' air du temps.

La ville se révélait en contre bas. L' ainée des jumelles, de dix minutes, pointa de sa lance un clocher. Elles avaient gagné en souplesse et en chevelures épaisses ornées, pas de pierre fines mais de feuilles mortes ou brindilles, vus la saison. Ce long voyage avait été bénéfique pour tout ce que on apprend pas dans les livres... les choses ancestrales, vivre ou mourir ne tenait pas de la rhétorique, mais d' un esprit vif et ouvert, voir d' un coup bien porté, .. vivement. Les garçons avaient eux aussi leurs enseignements de la vie et de la mort.
Pour tous je pointais les remparts et tours de gardes , le père Foras claqua de sa langue la direction des tavernes. Les chevaux et mules sentaient le grain et l' eau, nerveux de ne pas piquer directement en droite ligne.
- Bon, on y va ! ... relevez la tête !.. ajustez vous au mieux ...
Descendant de la colline sans complexes.

Luc se doutait que bien des choses avaient dû changer, ne se faisant aucune illusion sur ce paradis annoncé.. se demandant qui, depuis le temps, était encore vivant, y compris Maria.