Forum des archives officielles de DD
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

[RP- ouvert] à la recherche de ....

Aller en bas

[RP- ouvert] à la recherche de .... Empty [RP- ouvert] à la recherche de ....

Message par Admin Dim 4 Sep - 23:14

Qui peut dire combien temps il passe à chercher ? La vie est une succession de recherche, pour des buts divers et variés. Chercher dans sa mémoire, dans ses pensées afin de clarifier une idée, chercher un travail, un morceau de pain, son chemin.... "La vie est une succession de recherche" Telle était la philosophie de la demoiselle qui passait dans les rues de bourges un soir de juillet, une douce brise, des cris, des gens .... une nouvelle vie.

Présentement au cœur de sa quête du jour : se renseigner sur le lieu où elle venait d'arriver, se renseigner sur ce qu'elle devait ou pouvait faire, trouver la réponse n’était pas si simple, finalement, elle trouva une église, y fit sonner les cloches. Travail qui prit deux bonnes heures, mais au succès garanti.

Qui elle était cette demoiselle rousse, toute fine ?  pas grand monde, pas grand chose, une besace bien vide. Sa richesse ?  ses mains... dessins, broderie, couture, rien ne lui résistait, pas même les orfèvres.

Elle venait d'apprendre qu'elle devrait surement un jour choisir entre deux voie. artisans ou paysans. Bonne question !

Aussi, elle poursuivit son chemin, à la recherche, et oui encore une recherche d'une personne capable de la renseigner ...
de fils en aiguille ...

C'est bien le cas de le dire, des heures de travail à broder, coudre , broder et encore coudre. Voila ce que fut le travail de deux jours, coudre et broder, enfin surtout coudre. Comme je disais, cette tache ne lui était pas si difficile, elle ne se piquait pas, travaillait minutieusement, doucement, tout doucement. Ce travail demande temps et patience.

Pour sur, patiente elle l’était, il en faut dans la vie, parce souvent il faut attendre beaucoup de temps, pour manger, pour boire. Quand on nait sans le sous, la patience est de rigueur. Être sans le sous, veut dire aussi, souvent être un journalier.

Journalier : est journalier tout personne à la recherche d'un travail au jour le jour. Des fois même que pour quelques tournois, donnant à peine de quoi se nourrir. Que ne fut pas sa surprise, quand elle apprit que trois heures de travail suffisait à la nourrir pour une journée ! quel luxe !  Forcement, elle se prit d'affection pour cette ville qui donnait ce luxe, ben oui, manger à sa faim tous les jours est vraiment un luxe !

Elle s'adonna donc à la tache et produisit une de ses première tenus. Simple, avec peu de travail. Parfaitement en accord avec ses faibles moyens.
L'art et la manière,

Il était une fois au pays françois, une dame au joli minois.....euh ...... Elle était assise la, ne regardant rien autour d'elle travaillant simplement pour gagner ses prochains tournois. La donzelle était assidue à la tache et travaillait sans relâche. Mais alors que ses doigts nouèrent un dernier nœud, elle se leva et déplia son ouvrage pour le voir ainsi terminé. Un sourire de satisfaction, avant de le fixer sur la robe.

La journée s'achevait doucement et la nuit bien loin de s’étendre laissait encore de la place à un soleil couchant brûlant. Elle se disait que peut être, avec un peu de chance, elle aurait avec cela de quoi faire un petit voyage ou même deux, découvrir une autre ville.  Mais on ne sait jamais de quoi l'avenir est fait, alors il ne fallait pas partir la besace vide.

Elle n'avait pas encore croisé de noble dans cette ville, mais peut être que si la providence s'en mêlait, une noble naissance serait prête à se défaire de quelques tournois et ainsi se parer d'une nouvelle toilette.Elle savait qu'elle devrait laisser une bonne partie de la somme perçue à l'artisan qui avait bien voulu la faire travailler .... ainsi va la vie, mais bien travailler était l'assurance de retrouver du travail, avec un peu de chance de gagner plus de tournois et ainsi manger à sa faim.

Il se dit que la vie est faite de surprises et d'imprévus, bonne ou mauvaise augure, mais il se dit aussi, la chance sourit à ceux qui ont de l'audace, l'audace d'entreprendre des choses. De l'audace, on peut dire qu'elle n'en manquait pas.

Elle avait travailler auprès de nombreux artisans et ne comptait pas s’arrêter en si bon chemins. Aussi elle était apte à coudre des toilettes, mais aussi à travailler aux orfèvres, mais sa tache était loin de se limiter à frapper la monnaie, non, il lui arrivait aussi bien souvent de confectionner les moules. Monnaie, sceaux, bijoux, tout lui était passé dans les mains.


Un ciel bleu, un soleil jaune, une douce brise d'été qui faisait délicatement danser la cime des arbres. Des doux parfums, des fleurs, des pins, des fraises, des châtaignes, des raisins, du pain tout juste sorti du four. Rien de troublant, tout était magique, tout était agréable. Dans la ville, un peu plus loin, la fête battait son plein, dans toutes les ruelles on dansait, mangeait, le vin coulait à flot. Les sabots des chevaux battaient le pavé dans une délicate symphonie de tambour. Elle se tenait là debout, devant le carrousel à bois que le labeur de bœuf  faisait tourner.

Ce jour si particulier, les tours de carrousel étaient gratuits, peut être que si elle était patiente et ne bougeait pas, comme une enfant elle aurait droit de faire un tour. Mais voila, pas de chance, une sensation plutôt désagréable vient la déranger, localisé au niveau de son pied gauche, de son gros orteil précisément. Elle regarda avec attention, mais bien loin de voir une image bien nette, sa vision se flouta. Sa chance de monter un jour sur un cheval de bois venait de s'envoler, parce que la panique la gagna...
Elle leva de nouveau la tête, la vie dans la ville était normal, mais le ciel si bleu commençait à s’assombrir. Quel était ce maléfice ?  pas de nuage, pas de tonnerre, juste ce ciel qui se teintait, comme si la nuit arrivait en plein milieu de journée.... et cet orteil qui devenait de plus en plus douloureux !

D'un coup, la vision se fit, une odeur tout de suite moins agréable, mêlée d'urine et de moisis piqua ses narines. Dans le prolongement de son orteil gauche, un rat faisait de son ongle de pied un festin ! Elle se leva d'un bond en hurlant, sautilla dans le but de le faire fuir. Chose qui fut un succès, le rongeur alla se nicher sans un trou dans le mur.


pfff, la joie des bonnes auberges ! grogna t elle.

La journée précédente, la demoiselle avait durement travaillé et gagné une solde en conséquence. Elle avait donc décider de profiter d'une paillasse dans une auberge. Pas de grand luxe, juste une paillasse à même le sol pour couche. Mais au moins, elle avait dormi à l'abri .... avec les rats. Rien de plus efficace pour évoquer la vétusté du lieu. Au matin, elle profita d'un choux comme unique repas, bien loin la encore des bons pains chauds qu'elle aurait aimé croquer dans son rêve.

Au delà des rats, on ne pouvait pas dire que l'auberge gagnait en propreté, elle s’était réveillé couverte de poussière. Impossible de se présenter chez un artisan dans cet état. Mais ou se laver dans cette ville qu'elle ne connaissait pas ?

Mode recherche on ! Et oui la vie est une succession de recherche, on sait ce qu'on cherche, mais jamais ce que l'on peut trouver. Ce jour la, elle trouva le lavoir ! un peu rustre, mais sera bien à l’épreuve de la chose ! un regard à gauche, un à droite, une eau glacée, quelques minutes seront bien largement suffisantes pour lui donner un petit coup de propre.

Ses longs cheveux roux encore humides, démêlés grâce à ses doigts, quand elle vint en premier retrouver l'artisan à qui elle avait réalisé une robe de noble la veille. Qui sait, peut être serait il pris d'une vague d’honnêteté et lui permettrait de profiter du profit de son travail. Mais la robe n'avait pas trouvé de preneur. Elle afficha une triste moue, et chercha à négocier sa journée. Dans la vie il y a un prix à tout, cet invendu lui coutera peut être quelques heures de soldes. Elle eut le choix entre partir au risque de ne pas travailler de la journée et rester avec une solde à 0. Cruel dilemme.......

Un tien vaut mieux de deux tu auras, aussi elle pris place et travailla une pièce de dentelle, dans l'espoir d'une fortune futur.
à la recherche de client ....

Il va de soit que la donzelle apprenait les ficelles de cette nouvelle vie, qu'elle ne connaissait personne dans cette ville. Que de la où elle venait les gens venaient simplement voir l'artisan dont ils avaient besoin, mais à Bourges, elle ne vit personne. Pourtant elle en avait cousu des chausses, des bas et autre pièces, donc, cela devait se vendre ailleurs. Elle regarda l'artisan du coin de l’œil....

Dites moi, ou vendez vous vos articles ? je n'ai vu personne ici depuis deux jours. Cette robe ne se vendra jamais si personne ne vient chez vous.

L'artisan décrocha un rire, un rire lourd, un rire gras, de ces rire qui vous donne envie de commettre un meurtre.... le regard de la donzelle s'assombrit. Qui avait il donc de si drôle ? la foire devait etre le meilleur endroit pour vendre !

Après une joute verbale, elle réussit enfin à obtenir de lui de procéder à une tentative de vente sur la foire.

c'est donc chargée d'une grosse malle qu'elle traversa quelques ruelle en direction de la foire, ou comme tous les jours, les marchands et acheteurs battaient le pavé. Entre cris et marchandage, elle finit par trouver une petite place de fortune. Elle déplia une puis deux toilettes*, et commença à faire comme ses voisins.

Depuis quand vend on des toilettes comme on vend un poisson ?


JacquesCoeur a écrit:Riches heures du duc de Berry, la cathédrale Saint Étienne élevait une façade gothique à laquelle s'additionnait une tour comportant quelques éléments renaissance qui faisait face à la maison paroissiale. L'église cathédrale élevait sa puissante structure vers le ciel, saluant dieu et ses saints, et laissant admirer la splendeur multicolore de ses vitraux qui, de l'intérieur du bâtiment, permettaient d'admirer un jeu de lumière propre à l'émerveillement. C'est là, à l'ombre du bâtiment religieux, sous le patronage épiscopal, que c'étaient assemblés quantités de petits négociants.

C'est vers ces boutiques improvisées que se dirigeait d'un pas hésitant un jeune homme. Chichement vêtu d'une simple paire de bas et d'une chemise mal taillée, tout deux d'une couleur azuréenne, il était d'une taille légèrement supérieure à la moyenne. L’allure plutôt élancée, il possédait le trait fin et le nez droit, des yeux noisettes en amande et le cheveux noir et fourni. Il n'était ni vraiment beau, ni vraiment laid, juste un jeune homme à la splendeur banale. Ses pas semblaient le porter au hasard, il semblait plutôt pauvre et désœuvré.

Lentement il remonta la file des étalages, regardant ce qu'on avait bien voulu exposer. Certains exposants lui jetèrent un regard méfiant, certains allant jusqu'à le suivre du regard, comme prêts à se défendre, au cas où. D'autres semblaient l'ignorer royalement. Il faut dire que l'individu ne semblait pas rouler sur l'or, et sans doute même devait jeuner plus souvent qu'à son tour. A bien y regarder, il aurait été dénué de tout sens de le considérer comme un potentiel client. Peut être sa situation l'aurait plutôt amené plus surement à quelque mauvais coup. En tout cas, rien de bien engageant pour qui veut commercer honnêtement.

Lui ne semblait ne faire que peut de cas de la méfiance qu'il semblait susciter. Il ne semblait pas en faire beaucoup plus à ceux qui avaient opté pour l'ignorance. Sans doute avait il l'habitude de ce genre de réaction. Il ne semblait pas plus être intéressé par l'acquisition, honnête ou pas, des marchandises proposées. Il semblait juste vouloir emplir ses yeux des couleurs que diffusaient les étoffes, et respirer les senteurs qui se dégageaient de quelques mets, herbes, et rares épices que les plus fortunés, les plus suspicieux aussi, proposaient.

Il ne stoppa son cheminement que quand, ayant pratiquement entièrement traversé le marché, il se retrouva face à l'étalage d'une jeune fille qui ne semblait pas bien mieux lotie que lui. Celle la vendait des vêtement. Mais lui semblait surpris de voir une personne de condition équivalente à la sienne proposer quelques marchandises. Il s'approcha d'elle et caressa une des deux toilettes qu'elle proposait.
La chaleur commençait à laisser un peu de répis, en cette fin d’après midi. les deux robes toujours exposées à la vu des passants. Décidément, la chance ne lui souriait pas. Elle commençait à broyer sérieusement du noir. Que ce passerait il, si ces deux robes ne venaient pas à se vendre, elle devrait fuir, mais ou ça , loin, très loin, pour sure. Parce que avoir mauvaise presse auprès d'un artisan local était loin d’être une bonne chose quand trouver un travail était la seule vraie préoccupation de la journée.

Puis elle le vit de loin, au début, elle se demandait ce que faisait cet homme ici, puis ne le quittant pas de ses ébènes, elle comprit qu'il passait du temps le nez dans les nuages, enfin c'est l'impression qu'il donnait. je ne dis pas qu'il planait.

Elle le regarda toucher l'etoffe avant de frocer les sourcils, avait il donc dans l'idée de la soulager d'une de ces toilettes.


Ola l'ami, qu'as tu donc en tete ?  je doute que cela soit dans tes moyens !
JacquesCoeur a écrit:Il semblait complétement absorbé par sa contemplation, contemplation toute tactile, du vêtements soyeux qui glissait sous ses doigts. Sans doute n'avait il, jusque là, jamais approché tissus de telle qualité. Approchons nous, regardons le visage de ce jeune homme. Il a les yeux fermés. Et semble gouter un contact quasi aquatique. Mais la douceur d'une voix féminine vint le tirer de sa torpeur. Alors, lentement, il releva ses paupières, puis releva sa face et regarda la vendeuse.

Qui sait ?

Toujours tenant la toilette, il baissa son regard sur ses propres vêtements.

L'habit ne fait pas le moine.

Puis il revint à son interlocutrice.

Ne connais tu connais donc pas l'histoire de ce prince qui, pour voir si ses sujets le reconnaissaient, passait une vesture telle que la mienne et allait mendier. Peut être suis je un prince, qu'en pense tu ?


Puis il souleva la toilette et vint la coller tout contre lui, la laissant se dérouler contre son corps, dans un mouvement similaire à celui lui qui lui aurait permis de l'essayer.

Et puis cette robe m'irait à merveille, non ?

Puis il rendit le vêtement à la marchande, laissant le bout de ses doigts s'attarder encore un instant au contact de la douceur de la soir.

Quelle est donc cette matière ?

Il semblait intéressé et intrigué par ce tissus.
Amélia a écrit:Elle en avait assez de ses vêtements poussiéreux, de voir sa fille se trimbaler avec toujours les mêmes vêtements qui d’ailleurs devenaient bien trop petits pour elle. Aussi avait elle décidé de visiter la foire de Dourges, ayant quelques minutes à se consacrer tant que le régent ne vint à lui demander séance tenante de venir devant sa personne. Marchant dans les rues de Bourges qu’elle apprenait à connaître d’ailleurs par la même occasion, son regard allait et venait au gré de ses désirs et plaisirs visuels qu’offrait les différents étales.

Le ciel était d’un bleu, aussi bleu que ses yeux, le soleil brillait milles feux dont quelques rayons venaient se poser sur la peau douce de notre Amélia. Un petit coin, une étale avait eu le don de l’attirer, aussi par curiosité, elle s’y tenta, et alla même plus loin en venant toucher de la main les quelques tissus placés par-ci, par-là.

Un inconnu de sexe masculin se trouvait juste à ses côtés et occupait déjà la vendeuse par ses questions et essayages intempestifs. Pendant ce temps, elle jeta un œil sur ce qui se trouvait devant elle dans l’attente d’avoir l’attention de la jeune femme.

La vie et ses mystères, la vie et ses joies, la vie et ses surprises, la vie et ses questions. Qui sait avec certitude ce qu'il va vivre demain ?  non sans rire, nous avons tous des envies, des phobies, des objectifs plus ou moins grands, tous envie d'avancer (ou presque). La vie offre son lot de surprise, parce que à tout moment, elle peut basculer, en bien ou en mal. Cet homme qui se tenait la devant elle, qui était il finalement ?  disait il vrai ?  était il un prince déguisé ? un homme riche ? ou un simple journalier qui profitait de quelques minutes de douceur soyeuse ? Était il honnête ? menteur ? manipulateur ?  Pour sure il savait suscité la curiosité. Elle décrocha une grimace septique.

Non, je ne connais pas cette histoire. Mais tu m'as l'air instruit, quoi que pas suffisamment pour connaitre la soie.

Elle ne répondit pas quand il lui demanda si cette robe lui allait à merveille, quoi répondre ?

serais tu intéressé pour offrir cette toilette à ta dame ?


on ne sait jamais après tout, l'habit ne fait pas le moine.

C'est sur ces dernières paroles que la demoiselle, aperçut qu'une autre cliente semblait s'attarder à son étal.


Bonjour dame, je puis vous aider ?
Amélia a écrit:Son regard se leva à la voix venant de l'interpeller. Son visage resta de marbre, l'habitude prise pour ses différentes fonctions. Ne jamais faillir, ne pas montrer une quelconque faiblesse.

Un regard vers l'homme qui désirait apparemment porter une robe puis esquissa un sourire à la demoiselle comme pour la rassurer de sa présence.


- Oui, en effet... Je recherche une personne qui aura à sa charge de nous habiller et d'éventuellement veiller à notre garde-robe. Quand je parle de nous, je parle de ma fille Claire, et de ma personne... Mais de façon régulière. Je suis une vraie cloche en matière de mode. Et je ne voudrais faire de ma petite fille une victime de mon mauvais goût. Et surtout je voudrais éviter qu'elle me ressemble. Le pantalon, la chemise et les bottes... c'est pour moi ! Bref... je recherche une couturière attitrée, seriez-vous intéressée par hasard ?


La vie et ses surprises.....

Un sourcil levé révéla l’étonnement d'Adalaïs, qui était donc cette Dame pour s'offrir ainsi les services d'une couturière particulière ? Elle avait eu vent de l'arrivage massif d'une population en fuite. Il parait même que le régent de France faisait partit du cortège. Était ce donc vrai ? L'une des principaux objectif de la demoiselle était bien de grimper dans l’échelle social et qui sait peut être un jour réussirait elle à faire renaitre l’intérêt pour sa maison passée dans l’oubli depuis deux générations. Elle avait dans l'idée de se faire connaitre et de louer ou faire construire une orfèvrerie, pourquoi ne pas y aménager une salle de couture en coulisse ? Après tout .....


L’intérêt que me porte Madame, me voit comblée de joie. Puis je me permettre de vous demander qui vous etes ?
Amélia a écrit:Elle fait fit de la question se concentrant sur les différents tissus qu'elle se faisait un plaisir de toucher, d'étaler également pour mieux en apprécier la confection. Elle avait nulle habitude de s’enquérir de ses titres ou fonctions. Aussi, elle ne voulait en parler pour l'instant et n'en parlera pas. De toute façon, si elle acceptait sa demande, elle saura tôt ou tard. Mais elle savait qu'elle le saura un jour ou l'autre.

Puis alors que les minutes passaient, elle s'arrête pour la regarder.


- Amélia Nivel... Je me nomme Amélia Nivel. Seriez-vous intéressée par ma proposition ?

Elle scruta son regard.
Légèrement intimidée par ce regard persistant, elle commença à bégayer. Elle n’était pas habituée à tout cela. Bien au contraire, on lui avait appris la discrétion, pour conserver un emploi de 1, et conserver sa bourse pleine de 2.

Je... suis... je suis intéressée. Mais que Madame me pardonne, je n'ai pour le moment pas de lieu ou vous recevoir convenablement. Je... enfin... je ne possède pas grand chose. Si dans ces conditions la proposition de Madame tient toujours, c'est avec diligence que je réaliserai vos tenues.

est ce que Madame est interessée par celles exposées ?


Amélia a écrit:Son regard en disait long. A son service, nul ne devra faillir de toute façon. L'écoutant bégayer, elle se mit à sourire, nullement habituée à tout cela. Elle fit grimace lorsqu'elle entendit sa demande. N'avait-elle pas indiqué son manque de goût ? Et puis quelque chose la turlupinait...

- Vous connaissez mon nom, mais il me semble ne pas connaître le vôtre. Quel est-il ?

Ecoutant sa réponse, elle jeta de nouveau un oeil sur les différents tissus. C'est en cela qu'elle avait difficulté, choisir, et surtout choisir bien.


- Et bien disons, que ce sera votre entretien d'embauche, mademoiselle... Confectionnez-moi une tenue qui me sied à merveille il va de soi, quelque chose de discret et de facile à porter... nulle robe il va de soi.


Se reculant d'un pas et lui montre sa tenue tout en étirant sa jambe vers le devant d'elle comme pour entamer une marche ou un début de révérence masculine.

- De ce genre là, mais un peu plus féminin, pantalon, chemise, veste de chemise... etc. et qui suit avec mes bottes actuelles. Combien de temps vous faudrait-il pour confectionner tout ça ? Selon ce que vous me présenterez, et si vous êtes toujours d'accord, vous serez à mon service. Vous sentez-vous prête à relever ce défi, mademoiselle ?

C'est alors que ses yeux se mirent à briller et un sourire se fit sur son visage.
Dieu que la vie est difficile pour la petite classe. Évidement que l'offre était alléchante, rien que l'idée de manger sans se poser de question ou se réveiller sans les rats donnaient envie de dire oui sans hésitations. Mais voila rien n'est jamais simple ... et la demoiselle n'avait pas gagné de tournois depuis deux jours à cause des ses robes qu'elle devait vendre. Que faire, dire oui et se risquer à un mandat d’arrêt ? dire non et rester sans doute sans le sous..... en parler ?  au risque d'ennuyer, ou au mieux trouver une aide.

Pas que confectionner une tenue soit difficile en soit pour la demoiselle, mais, il faut faire un choix entre les différents tissus, les couleurs et coudre le tout. Ajouter des ornements et accessoires... et pour tout cela, il fallait acheter le nécessaire. Comment se sortir de la ?


Je me nomme Adalaïs ... sans offense à madame, je me dois d'honorer un engagement journalier.

Elle montra les deux robes,

j'ai cousu ces deux toilettes et je me suis engagée à les vendre dans le but ...

La dame n'avait pas besoin d’être ennuyée avec son probleme de tournois.

je peux réaliser ce que vous demandez, mais, cela demande un investissement ... financier au départ... acheter les tissus, les fils entre autres choses. Pour réaliser ce que vous me demandez, il y a de nombreux tissus, à des prix divers et variés, des couleurs entre autres choses. Ce que je peux faire au mieux dans un premier temps, c'est guider vos choix parmi plusieurs tissus, vous expliquer les différences. Mais.... je n'aurais pas Madame, les moyens de financer par moi même tout ce qui sera nécessaire à la réalisation de votre tenue.

Elle hésita un instant avant de poursuivre.


J'ai également pris contact avec le grand Chambellan de France, afin de proposer mes services dans la confection des sceaux... je ne sais si votre proposition est un engagement exclusif ....  si cette double activité saurait vous convenir... si vous accepteriez que j'ouvre une maison de mode ou un atelier d'orfèvre.

cela fait beaucoup de chose d'un coup, mais la vie n'est jamais simple.

Amélia a écrit:Un prénom sur un visage, que cela pouvait être plaisant pour notre Amélia. Elle l’écouta sagement, jetant un œil sur l’homme devenu muet ou dans l’attente du retour de la demoiselle prénommée Adalaïs. Deux robes qu’elle ne mettra jamais lui fut montrées. C’est qu’elle ne voyait aucune utilité à ce genre de toilette ne s’y sentant nullement à l’aise, habituée depuis des années à s’habiller à la mode masculine sauf lors de quelques exceptions pour plaire et faire plaisir à son Palfy.

- Et bien soit, je vous les achète… il me semble qu’il y a un refuge pour les sans abris dans la ville... Vous les leur apporterez, vous voulez bien. Elles serviront ainsi plus que si elles se trouvaient dans ma penderie

Autant qu’elles servent à quelque chose, pouvait-elle se dire. Puis remarquant une quelconque hésitation sur son visage, elle la laissa poursuivre. D’ailleurs, elle fit allusion à l’une de ses amies, cette chère Anne.

- Je vous rassure, rien d’exclusif en soi. Surtout que je ne risque pas de vous commander des tenues tous les jours.

Elle lui esquissa un sourire pour la rassurer.

- Mais rien n’est encore fait, il vous faut d’abord me confectionner ma tenue. Cela vous convient-il ?

Admin
Admin

Messages : 783
Date d'inscription : 02/02/2016

https://lesarchivesdedd.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum