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[Rp Ouvert] Aux portes de Bourges: Campement

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Message par Admin Mar 6 Sep - 23:05

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Tente Delarosa de la Fayette

Le signal est donné et ils avancent tous, trainant leurs pas après l'autre, le front pesant et le cœur lourd. Les diligences, les charrettes, les carrosses, tous empruntent la grande route, se dépossédant de leurs acquis pour une nouvelle vie. Le vif désespoir est presque palpable en chacun, et encore plus chez les enfants qui l'entourent dans la charrette. Elle avait préféré cette traversée inconfortable auprès d'eux, plutôt que le confort de son fiacre. Elle espérait ainsi apporter son courage et sa foi à ces petits âmes si jeunes, mais qui affrontent déjà un destin orageux. Joanna éprouve tous les maux à cette pensée et souffle parfois promptement dans le vide pour ne plus ressentir ce mal qui la ronge.

Au silence des jours, se succède le silence des nuits. De vastes nuits, lentement couronnent les voyageurs. Dans l'obscurité pourtant, le silence murmure des paroles horriblement douloureuses. Tant de yeux sont clos au bord des routes. La fatigue, la faim, le mauvais état de la route, tous ces éléments ont contribué à la perte tragique de nombreuses vies. La mort règne dans les âmes glacées, et la terre riante, se nourrit des corps calcinés alors que rien ne peut dans sa forme l'altérer. Le monde est un oasis d'horreur où ils errent non loin de gouffres sans fond. Les lamentations brisent le silence et tourmentent les êtres autrefois insensibles. Le Tout-puissant lui-même ne peut que s'attrister d'un tel spectacle avant de détourner les yeux... Hein...Quoi? Détourner les yeux? Que nenni!

La nuit finit par laisser le ciel au jour, les constellations palissent tour à tour, jetant à la terre un regard triste. Le soleil finit par dévoiler sa figure agrandie, s'élevant comme un vaste incendie. Des oiseaux, poussés par quelque instinct funeste, s'unissent dans leur vol en un cercle céleste, comme des exilés qui se plaignent entre eux. La terre soulève ses encens et étale sa beauté à la vue de la nouvelle cité. Des anciens temps s'élève de nouveaux essors. Joanna a dû se séparer d'une bonne partie de ses gens qui ont choisi Orléans comme nouvelle terre d'accueil. Quant aux enfants, la halte fut bénéfique, tous ont pu retrouver leur famille et ainsi la jeune femme n'aura point les cheveux blanchis sous le poids d'une vie entière d'investigation...

Les camps sont hâtivement installés et c'est à tête reposée que la jeune femme frôlant les vingt printemps, peut enfin souffler. De toute la traversée, la jeune italienne ne s'était souciée que du bien-être des autres et surtout des enfants. Elle ne s'était restaurée qu'occasionnellement et avait à peine eu le temps de dormir tant elle avait à faire. A présent sur un lit de bonne fortune, la blondinette s’accorde une heure de sieste. Henri et Lyse affalés également dans un coin.
Loin de chez eux, c'est un monde inconnu qui les attend , pensant s'installer à Bourges hélas il fallait se rendre à l’évidence  pour  les Berruyers, Berruyères. Nous étions des envahisseurs,  peut être nous prenez ils pour des voleurs de poules , des brigands.

Aussi c'est aux portes de la ville ils avaient monter un campement , pas très confortable pour des enfants , mais cela n'est que provisoire

il fallait tout de même travailler aux champs, recommencer une nouvelle vie, aussi avec son tendre époux, ils partaient le matin très tôt, laissant les enfants au bon soins de Louise et Sara  et leurs gens de maisons,
c'est au soir très tard qu'il regagner le campement exténuer de fatigue, ils leur tarder vite de retrouver les leurs , manger un peu et aller dormir car le lendemain il nous faut recommencer à travailler dur pour venir au besoin  des leurs,  le travail ne leur  font pas peur,courageux comme toujours ils essayent de venir en aide au plus démunis,

Ce soir là ? Alors  dans la nuit noir , scintiller  les étoiles dans le firmament,  pensant à tous ce qu'il avaient laisser derrières eux, et tous,  sont dans le même cas « l'exode du royaume »

Il est donc vrai que l'homme est monté par lui-même
Jusqu'aux sommets de sa vaste raison,
Qu'il y peut vivre en paix sans plainte et sans blasphème, mesurer le monde et sonder l'horizon.
Il sait que l'univers l'écrase et le dévore.
Plus grand que l'univers qu'il juge et qui l'ignore.

tout en pensant à Joanna,  qu'elle n'avait plus vu depuis le départ de Paris ,  elle l’espérait en bonne santé , demain, avec son tendre époux ils  feront le tour du camp pour essayer de la retrouver.
Tente Delarosa de la Fayette

Aux premières lueurs, le soleil audacieux vient caresser la tenture avant d'effleurer délicatement le visage reposé de la jeune femme. Les océanes s'ouvrent, s'adaptant doucement à la lumière molle qui les éblouit. Avec une nonchalance empreinte d'une grâce naturelle, Joanna se redresse et sa longue chevelure d'or tombe en cascade sur ses fines et graciles épaules, puis le long de son dos. Elle s'extirpe délicatement du lit, humant l'exquis parfum floral qui embaume la tente, bien différent du parfum funeste qui a tant jalonné leur traversée.

Les pieds sont chaussés et la robe de chambre de soie est enfilée pour dissimuler une chemise de nuit de lin. La main est passée dans la soyeuse chevelure qu'elle rabat sur le côté. C'est à ce moment que Lyse entre, les bras chargés de quelques mets pour la collation matinale.

Vous êtes un ange Lyse. Je ne sais comment vous remercier. Mais prenez place, nous allons partager cet en-cas. Où est Henri?


-Il ne saurait tarder Mademoiselle. N'ayez crainte, il en reste pour lui.

Bien, je vous en remercie Lyse.

Après avoir partagé son repas avec Lyse, l'italienne fait sa toilette, son frêle corps dissimulé par un linge opaque dont lyse à la charge. Ce linge sert ensuite à envelopper ledit corps, recouvert de perles de diamants  agréablement parfumée d'une essence de roses. La jeune femme se pare ensuite d'une fine robe verte et se coiffe d'une longue tresse. Estimant qu'elle peut à présent se charger de sa personne, elle libère sa domesticité pour qu'ils puissent découvrir leur nouveau lieu de vie. Quant à l'italienne, elle se lance à la recherche des Lhavilland.
Galerand a écrit:... Se faire piéger sur terres de France, en pleine exode, qu'elle chiasse que cela, pensais-je tout en donnant l'élan d'une claque sur la croupe de ma monture. Enfin, il me reste les amis, mais aux regards des villes traversées, je constatais avec peine au cœur et tristesse en l'âme, que nombre d'entre eux n'avaient survécus au fil du temps. De tombes en tombes, parfois un sourire sur celle d'un emmerdeur notoirement patenté en mes plus sombres registres.

Eu fût le pire de tout, découvrant le Manoir de Nina et de mon ami Pendragon vide de vie, seuls les serviteurs bouclant les dernières malles, ne sachant trop ou se rendre, n'ayant plus de nouvelles d'eux depuis des lustres. Les chiens en un éclair, m'avaient immédiatement reconnu, il faut dire que chiots, je m'en étais occupé avant de les céder à dame Nina pour sa protection et celle du lieu. Ils avaient énormément  profité et lorsque je proposais aux domestiques de les prendre avec moi, j'ai bien cru que d'un commun accord ils allaient m'embrasser. Surtout Maurice lequel devait subir les affres de leurs jeux à ses dépends.

Nous reprenions la route, mon cheval, moi, et les trois nantis de crocs, fouets frétillants dressés, muscles bandés, truffes aux vents de ses roses.

La foule interminable, m'indiquait le peu de choix possibles. Bourges ou Sancerre. Et bien adieux crachins Anglois et brumes épaisses, ce serait Bourges.

Parfois sur les routes, je liais connaissances, apprenant qu'un tel ou une telle vivait encore et tout comme moi dans le flot incessant devait se trouver quelque part noyé dans la foule, entre bétails et charrettes, enfants ou vieillards fatigués d'une telle épopée. c'est ainsi que j'apprenais avec plaisir que Sham et Braine étaient du périple, ainsi que Rosy, une vieille amie.

Attrapant au vol un jeune garçon, je lui remettais un message rapidement griffonné pour cette dernière avec en son retour une belle pièce sonnante et trébuchante, s'il parvenait à la retrouver et m'en rapporter la preuve écrite. Il détalla comme si les chiens en avaient à son fondement.

Au dixième jours de mon voyage, les portes de Bourges au loin la nuit venait de tomber et un campement de fortune ou s'entassaient les nouvellement arrivés. Je trouvais un coin plus éloigné en compagnie de mes fauves retrouvés.

Les nuits étaient chaudes sous l'étoilé céleste, les molosses montaient la garde, je pouvais me reposer en toute quiétude. Demain serait un autre jour ...
Rosy a écrit:

Vapluvite, l’âne de Rosy avait été attelé, la vielle bête ne tiendrait peut être pas jusqu’à destination mais ce sera sans doute une autre histoire.
Elles partirons les dernières d'Amiens, qui ?
Soeur Marie-Clarence et Rosy qui repose dans la vieille charrette branlante.
La brunette est toujours dans cette sorte de léthargie, sage comme une image, mangeant se qu'on lui donne, dormant la plus part du temps. Tout ses longs mois passés, aucun son n'a franchit ses lèvres.
Juste avant le départ, une missive est arrivée pour elle.
La bonne sœur lui avait lue, espérant voir un signe sur son visage, mais celui était rester de marbre.
Marie-Clarence avait prit plume et vélin, une brève missive fut remise au gamin et celui ci fut renvoyé vers le destinataire.


A Monsieur Galerand,
De sœur Marie-clarence,

Bonjour,
Nous venons de recevoir une courrier à l'hospice du bon secours, destiner à damoiselle Rosy Lejeune, venant de votre part.
Rosy nous a été confier , il y a maintenant quelques mois, elle souffre d'un mal que nous ne connaissons pas, le médecin n'a rien pu faire.
La damoiselle reste prostrée dans le silence et une sorte de léthargie, nous nous chargeons de l'alimenter et veillons sur elle.
Par ses temps difficile de migrations, je suis restée la dernière a l'hospice, mais nous prenons la route vers Bourges.
J’espère que nous nous croiserons. Peut être que revoir un ami lui fera grand bien et espérons que Pascal soit avec nous, elle aura peut être une réaction.

Soeur Marie Clarence.

La route est longue, le petit convoi étrange, d'une bonne sœur fouettant un âne qui tire une charrette ou dort une brunette ne passe pas inaperçu, avec un coup de chance, elles croiseront Galerand lors d'une escale.

Quant a Rosy, ben la belle au bois dormant, dorttttttttttttttttttttttttttttt !
Palfy a écrit:
Tente de Palfy Ricaud et d'Amélia Nivel :

Ce n'était pas le tout d'être arrivé à Bourges, fallait-il encore y trouver à manger et à se loger. mine de rien pour un parisien, manger, dormir et se laver c'était trois occupations auxquelles il lui était difficile de se soustraire. Hôtel, auberges, maisons de plaisirs tout affichait complet, il se murmurait même qu'on dormait à plusieurs par lit. Bourges bien évidemment ne pouvait prévoir une telle affluence en si peu de temps et là, on se marchait franchement sur les pieds. Pour un peu, il aurait fallu être à deux dans la même paire de bottes. Palfy avait de nouveau perdu sa belle Amélia qui était de consigne à la tête de ses hommes et lui passait son temps avec la mimine de Claire accroché à sa main de bel homme viril et puissant. Impossible de dormir dans le chariot, il était squatté par des mères et leur progéniture et Palfy n'avait pas le coeur à les déloger. Ayant appris la création d'un camp il s'y rendit en compagnie de la fillette et, il obtint sans peine une petite tente pour elle et lui, le nom d'Amélia Nivel ouvrant toutes les portes. Il s'installa de façon primaire avec quelques affaires descendus de son chariot et déclara à Claire, que ce soudain dépaysement amusait comme une folle :  
Voilà notre nouveau chez-nous ! Evidemment ça va te changer de l'hôtel de ta mère à Paris, mais dis-toi bien qu'il y en a beaucoup de plus mal logés que toi. ... On a un toit, même s'il est en toile, on est toujours en vie, le Berry est une belle région, dans toutes choses il faut en voir le bon côté ! Ca ne sert à rien de se rendre malheureux puisque de toute façon tout a une fin dans ce monde - sauf les impôts - et qu'on finira tous manger par les asticots. Alors ma belle Pimprenelle, inutile de se faire de la bile.
A eux deux, ils arrangèrent leur tente pour qu'elle ressemble le plus possible à un foyer accueillant. Quand ce fut fini, Palfy prit la main de la fillette et dit :
On laisse tout comme ça, il n'y a pas grand chose à voler. On va aller en ville voir si on peut trouver Madame ta mère !
Ils sortirent du camp après avoir salué leurs voisins et compagnons d'infortune.
Galerand a écrit:… Les jours suivants avaient passé sans l’ombre du moindre tracas, le rythme incessant des arrivées, des installations, d’un marché sommaire de fortune improvisé, ou pains et soupes faisaient repas de Rois pour les plus infortunés.

A la tombée du jour, je fus alerté par la meute aboyant qu’une visite dessinait au loin en notre direction, me relevant je constatais avec plaisir  la silhouette de ce jeune messager improvisé s’en revenant vers moi.
Je sifflais les chiens.

A la mine du devoir accomplis du jeune homme et la missive fièrement brandie au bout de sa main, qu’il avait réussi sa mission des moins aisées pourtant. Je m’approchais de lui sourire affiché. Lui désignant le repas mijotant de mon feu de camps, je l’invitais à se joindre à moi par ce fait. Sans perdre un instant il me réclamait monnaie sonnante tout en me confiant le précieux  pli.

Je sortais 200 pièces de ma bourse, estimant que le travail était à la hauteur de mes espérances. Je pensais que certains avaient le sens de la débrouillardise affutée et l’effort dans leurs taches aussi diverses que variées. Cela me plaisait de voir cela.

Ne perdant plus un seul instant j’ouvrais la lettre et ma surprise n’en fût que des plus complètes. Amiens ! Fichtre ! Ce n’est pas la porte à coté et j’en sais quelque chose. Le bougre n’avait pas hésité suite aux informations glanées à se rendre sur place accomplir son engagement et à revenir m’en apporter le fruit.

Je regardais le jeune assis, se servant copieusement une écuelle de ce lapin mijoté, fruit d’une traque et chasse en règle de mes Matins.  Une sacrée fratrie que ceux là.  Fouillant en ma bourse je ressortais  une pleine poignée de pièces que je fourrais en sa besace en signe de remerciements pour  son dévouement à la tâche et sa fidélité en cette dernière. Il me regardait, cuillère en une main et plat en l’autre, sourire ravi et malicieux, décidément il possédait les véritables qualités qui font les hommes et non les moutons bêleurs tant de fois croisés.

M’éloignant quelque peu, je prenais le temps de lire et de relire les nouvelles de ma belle amie Rosy.


A Monsieur Galerand,
De sœur Marie-clarence,

Bonjour,
Nous venons de recevoir une courrier à l’hospice du bon secours, destiner à damoiselle Rosy Lejeune, venant de votre part.
Rosy nous a été confier , il y a maintenant quelques mois, elle souffre d’un mal que nous ne connaissons pas, le médecin n’a rien pu faire.
La damoiselle reste prostrée dans le silence et une sorte de léthargie, nous nous chargeons de l’alimenter et veillons sur elle.
Par ses temps difficile de migrations, je suis restée la dernière a l’hospice, mais nous prenons la route vers Bourges.
J’espère que nous nous croiserons. Peut être que revoir un ami lui fera grand bien et espérons que Pascal soit avec nous, elle aura peut être une réaction.

Sœur Marie Clarence.

Je rangeais en ma besace l’écrit et j’en ressortais, papier, plume et encre, m’attelant de suite à répondre à  Sœur Marie Clarence.

Ma très honorable Sœur Marie Clarence,

En premier lieu, permettez-moi de vous remercier de toutes vos attentions et votre générosité envers ma très chère amie Rosy.
Que Dieu, vous prenne en sa Sainte Divine protection pour cela.

Les nouvelles concernant sa santé, me touchent, m’affligent comme vous pouvez vous en douter.
Il m’ait possible de penser, qu’un choc physique ou émotionnel violent puisse être le résultat de son état, ayant déjà vu par le passé de tels cas.

J’espère qu’en me voyant un éclair traversera sa torpeur, nous la ramenant sous la clarté de l’esprit vif qu’est le sien.
Imaginant que vous avez prit, route en ce jour, je vous attendrai sur Bourges, un peu avant les portes de la ville ou j’y ai élu demeure pour le moment. Je vous y attendrai.

Je vais demander à notre brave messager de vous retrouver et qu’il vous mène  vers moi. Il me  semble digne de confiance et assez robuste si lors de votre traversée le besoin d’une force masculine se faisait ressentir à vos cotés.

Que Dieu vous garde.
Galerand

La proposition faite, je voyais déjà filer le coursier et à ma plus grande surprise il m’avait laissé ses économies à garder, me disant qu’avec mes fauves elles seraient bien plus en sécurités que sur les routes de France. Ce qui ne manquait pas de me faire rire, acquiesçant de la tête à ses propos.

La nuit arriverait dans quelques heures, j’emmenais ma garde prétorienne s’adonner aux jeux d’eau de la rivière un peu plus au loin …
Entre les tentes


La jeune femme toujours en prise avec ses investigations, commence à désespérer. Il y a tant de monde. Elle réalise en effet qu'elle aurait dû rester aux côtés des Lhavilland. A présent comment retrouver sa famille de cœur?

Joanna fouine un peu partout, parfois heurtant quelques visages familiers qu'elle s'empresse de saluer. Soudain, elle croise les enfants devant une tente et son visage s'illumine.

Ambre! Les enfants.


La jeune femme s'approche et baise tendrement les joues des enfants.

Comme je suis heureuse de vous revoir. Je vois que vous allez tous bien. J'en suis heureuse. Votre mère est certainement à l'intérieur?

Impatiente, la jeune femme attend un signe de vie de ses amis, sans outrepasser la bienséance en s'invitant sous leur tente sans le consentement de ces derniers.
Entre les tentes


Il y avait beaucoup de monde non loyer , presque tout le monde  se retrouver petit à petit
Ambre sortait parfois pour se rendre dans la tente de Louise et voir un peu de monde. mais ne s'éloigne pas  trop


lorsque une voix, celle de son amie Joanna  lui parvient au milieu de la foule
Joanna  comment vas tu ?  comme je suis contente de te voir.

Oui mes parents sont sous la tente, viens maman disait justement qu'elle voulait te chercher, elle s’inquiète pour toi.

Wesley et Héléna sortirent de la tente,un large sourire s'affiche sur son visage
Joanna ?   mais quelle vilaine mine que tu as ? aller viens prendre quelques chose pour te remonter un peu; tu sais que Wesley est médecin il saura te remettre sur pied au plus vite .
Tente de Lhavilland

Soulagée de voir la famille bien portante, la jeune italienne s'empourpre quand son amie Hélèna lui fait remarquer son état de santé. Il est vrai qu'elle ne s'est pas rendue compte de sa maigreur due à la précarité de son alimentation durant le voyage.

Un regard en coin, honteuse, la jeune femme secoue vigoureusement les mains.


Non tout va bien ma chère amie, ne vous en faites pas pour moi. Le plus important c'est que vous alliez tous bien.

Mais il est vrai que j'ai été quelque peu souffrante. Si le professeur veut bien m'ausculter pour me rassurer, je ne m'y oppose aucunement. Je vous suis mes chers amis.


Joanna suit ses amis sous la tente. Celle-ci était plus grande et confortable que la sienne. Il le faut bien puisque ses amis doivent compter avec un petit monde. Joanna regarde alors ses amis, intriguée.

Avez-vous déjà pensé à votre installation définitive? Vous avez déjà converti vos louis en tournois? Il faudra le faire si vous souhaitez acquérir un logement. J'avais prévu de le faire aujourd'hui.
roxetricedconteville a écrit:Tente de Roxetrice de Conteville et sa fille Roxe-Anne Muguet

La diligence avait suivi le long et lourd cortège des migrants. Le départ de Paris avait été plus que chaotique, Paris étant une ville où les rues et ruelles ne permettaient pas toujours le passage de convois de la sorte. La fange qui y régnait ne donnait pas trop l'envie de mettre le nez dehors.
Avec beaucoup de peine Paris fut derrière eux.
Les cavaliers essayaient de se frayer un chemin entre chaque voiture, essayant de repérer qui de leur connaissance était là. C'est ainsi que les nouvelles passaient, quelques fois dévoyées ou dénaturées.
Il se disait que le Jeune Roy s'était fondu dans la populace, que son escorte l'avait perdu de vue,  et que le Régent le cherchait partout. Faits réels ou imaginaires ? Voilà quelle était la question.

Au gré d'une route plus large, des voitures bien attelées, arrivaient à en dépasser d'autres plus lourdement chargées.

Roxetrice tentait de tenir une cadence normale, si le mot normal existait encore. De temps en temps elle avait des nouvelles de ses amis, nouvelles souvent déjà dépassées.


La première étape se trouvait à Orléans. Combien de temps cela avait-il mis ? Bien trop longtemps. Plus de 30 lieues à parcourir. Il avait fallut une dizaine d'heures de voyage pour  arriver.
Ils avaient pris le temps d'un repos bien mérités pour reprendre la route ensuite.
La route était un peu moins longues environ 27 lieues, mais des avaries avaient retardé un peu le convoi.

Au bout de trois jours, ils avaient monté un campement aux portes de Bourges pour certains, Sancerre pour d'autres.

Roxetrice avait pu aller à l'auberge de la ville pour se donner une idée du climat de leur bienvenue ou non dans la ville.

Bourges était terre du Roy, il pouvait faire ce qu'il voulait sur place.
Le Régent avait nommé un Louis Oscar de la Tour du Pin comme Gouverneur de la Province, en attendant des élections.
Cela ne faisait pas plaisir aux locaux qui voyaient en l'arrivée massive d'une population de tout ordre, un sentiment d'envahissement.

Roxetrice avait pris quelques contacts en ville, mais se doutait bien qu'il faudrait du temps avant de trouver un logement décent à chacun.

WdeLhavilland a écrit:
[De retour au campement]


Bredouille j’étais, bredouille je retournais de la taverne du bourg, restant toujours dans l’ignorance d’une question sans réponse. Je devais donc compter que sur moi-même et c’était décidé, le dispensaire aura pour toit une tente jusqu’à ce que je trouve une bâtisse pour l’y installer. Sortant du bourg, je me dirigeais vers le grand campement de fortune installé en dehors des murs de Bourges et je saluais les gens à mon passage entre les tentes, les charrues, les diligences lorsque j’arrivais chez « nous », j’allais en premier voir et embrasser les enfants qui jouaient sagement sous l’œil vigilant de leurs nurses car des règles bien précises avaient été convenues envers le respect des voisins qui nous côtoyaient.

Depuis le petit matin, notre fils Richard était parti avec Pierre et Julien à la recherche d’un cours d’eau pour la pêche. Ils essayaient de meubler le temps à visiter les alentours et à repérer les bons coins en quête de pêcher le poisson et de chasser le gibier car les denrées du marché berrichon coûtaient une petite fortune pour notre grande famille et les salaires en ateliers étaient au plus bas.

Les enfants se portaient bien et c’était pour mon épouse et moi, le plus important. Je filais vite vers notre tente pour retrouver ma douce Hélèna et boire un grand gobelet d’eau. A peine entré sous la tente, une voix connue à l’extérieur nous interpella, celle de notre amie Joanna. Surpris autant que ma douce de voir les traits tirés sur un visage vraiment pâlot, je me posais des questions. J’allais lui proposer de la consulter quand ma douce me devança.


Mais certainement, Mademoiselle Joanna, je vous ausculterai quand vous le désirerez.

Un petit sourire en coin quand Joanna parla de tournois.

Vous parlez d’une dévaluation ? Mon épouse et moi, avons perdu une fortune en plus de tous nos biens. Le tournois ne vaut point un pet de chèvre, vous parlez d’une dégringolade faramineuse ? Tout l’argent que nous avions en banque est parti en fumée comme la plupart d’entre nous. C’est désespérant !  
Sous la tente des De Lhavilland


Ils étaient contents, ravis, soulager même de voir Joanna , rien ne pouvait lui échapper sur son état de santé non plus, la pâleur de Joanna,et la maigreur m'avait surprise, surement que le trajet fut pénible pour elle aussi, puis ici on ne connait pas grand monde,il est vrai qu'on nous considérait comme des « envahisseurs, des voleurs de poule ou brigands, ce n'est pas tout à fait de leur faute avec tant de monde en exile avec le temps ils apprendront à se connaître et s' apprécier à leur juste valeur»

Ma  douce amie, on ne  se fait que du soucis pour ceux qui nous sont chers, je pense aussi à Anne et son petit Nicolas qui a du mal à s'adapter.

Écoutant mon tendre époux, baissant la tête en me disant comme il avait raison , nous avions tout ou presque tout perdu, il nous faut refaire une autre vie,repartir à zéro  mais il y a une chose que nous ne perdrons jamais, c'est l'Amour que nous nous portions, l'un à l'autre, nous avions aussi notre honneur, du savoir vivre et être humain toujours à l'écoute d'autrui, porter secours au plus démunis que nous.

pendant ce temps Martha, venait déposer des jus de fruits, et de bonnes tartes maison faites  par notre bonne cuisinière  Pétronille.


Nous y avons pensé , nous passons souvent au cadastre voir ou en sont les ventes de terrain, ou logement,certes il nous faut une grande maison avec un parc pour les enfants,  un peu comme notre manoir à Paris, hélas, ils nous attendre encore, cela prend du temps,
Les enfants vont très bien, ils sont avec Louise et sara, notre petit Richard, passe beaucoup de temps avec Julien et Pierre, nous avions beaucoup de chance dans notre malheur.

le voyage a beaucoup fatigué Vincent, sa  jambe le fait souffrir beaucoup,  les bons soins de Wesley le soulage un peu
.

Invitant Joanna à prendre place, je servais aussi un bon café a mon tendre époux.le temps que Martha coupe des parts de tartes et servait les boissons.
Tente des Lhavilland

Si la jeune femme était soulagée de retrouver ses amis, son sourire ne manque pas de se ternir aux confidences de Wesley. Ainsi ses amis s'en trouvent dépossédés de tout. Joanna doit passer sous silence sa colère, son indignation. Fortement attachée à cette famille, la jeune femme se permet une humble proposition alors qu'elle serre délicatement la main de son amie.

Mes chers amis, je ne suis point bien plus avantagée que vous. Néanmoins, j'ose espérer que nous serons nous soutenir dans cette épreuve. J'ai quelques économies... Oh rien de conséquent. Toutefois, si vous avez besoin d'une assistance financière, sachez que je serais honorée de vous aider du mieux que je peux. J'aime votre famille, et comme vous le savez, je ne bénéficie point de l'intérêt de la mienne. Je suis en conséquence seule au monde. Permettez que j'allège occasionnellement ma bourse pour les besoins indispensables. Vous le voulez bien chers amis?

La jeune femme n'est plus bien riche, mais elle n'hésiterait pas à vider sa bourse pour ses amis, pour la seule famille qui a bien voulu d'elle alors qu'elle n'était qu'une âme esseulée. Elle a une dette envers eux, et leur bonheur est également le sien, peu importe ce qu'il adviendra d'elle.

Quant aux soins Professeur, pourquoi pas tout de suite? Sauf si vous étiez sur le point de partir?

Sous la tente des DeLhavilland


Il était hors de question que notre amie Joanna se dépouille des ses économies, ils n’accepteraient jamais une chose  pareille, ils aimaient trop cette jeune italienne pour lui demander quoique que se soit.

Joanna  non, il est inutile de te dépouiller pour nous, puis tu sais nous travaillons dur pour venir aux besoins de notre famille, c'est à nous à t'aider  mais je te remercie de ton geste.

Joanna est faible , aussi je le sentais en regardant ses mains  déposées sur les mienne, lui affichant un large sourire lorsqu'il me vient une idée,  des idées? j'en avais pas mal surprenant parfois.

écoute Joanna , tu es seule au monde, et tu compte beaucoup pour nous, aussi voilà ce que je te propose
lorsque nous aurons une grande maison, avec parc,  tu auras une indépendance tout prés  de nous,  avec tes gens de maison, comme ça tu te sentiras moins seule, qu'en penses-tu ? Au lieu de vivre seule , tu seras indépendante  et tu mènera ta vie comme tu l'entend , serais-tu  d'accord ?


La regardant droit dans les yeux , je ne souhaitais qu'à cet instant un "oui" de sa part,je savais que cette décision même mon tendre époux serait en accord avec moi,pour le moment, il devait l'ausculter pour la remettre sur pied au plus vite.
 

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[Rp Ouvert] Aux portes de Bourges: Campement  Empty Re: [Rp Ouvert] Aux portes de Bourges: Campement

Message par Admin Mar 6 Sep - 23:11

Rosy a écrit:[Quelques part, sur la route qui mène a Bourges]

Le drôle d'attelage poursuit son exode vers le sud, heureusement qu'il ont prit la route dans les derniers, sinon, il serait la risée de tous.
Parce que même les quelques derniers migrants voyageant a pied vont plus vite et l'on peut remarquer les sourires moqueurs alors qu'ils dépassent la vieille charrette branlante.
Pour ne pas jurer, soeur Marie-Clarence récite ses prières en regardant la croupe de Vapluvite, l’âne le plus lent du royaume.
Jurons qu'elle ne peut réprimer alors que la satané bestiole s’arrête et ne veut plus avancer.
Levant les yeux vers le ciel, elle implore le pardon avant de descendre de l'attelage et de se poser devant l'animal, les mains posées sur les hanches, se demandant comment faire avancer la bourrique.
La tentative de demander gentiment ne semble pas donner de résultat, elle décide donc de faire une étape pour la nuit, ici au milieu de nul part.
Se restaurer, s'occuper de la belle au bois dormant, sont ses priorités avant de se trouver une place pour se reposer quelques heures.
Se reposer sans dormir en regardant les étoiles et en priant que pour l'animal têtu veille bien reprendre la route le matin.

Alors que le ciel s’éclaircit doucement, Marie-Clarence tente d'amadouer l'animal en vain.
La bête rebelle semble vouloir rester river sur place, c'est donc munie d'une branchette que la sœur tapote sur sa croupe sans aucun résultat, marmonnant entre ses dents « sale bête », a bout de patience, elle donne un bon coup.
Aussitôt le convoi s'ébranle, Vapluvite se met en route et galope comme il n'a jamais galoper.
Marie-Clarence en reste pantoise quelques instant en regardant la charrette partir sur le chemin, puis se ressaisissant, soulève le bas de sa soutane et se met a courir a sa suite.
C'est a cet instant que le petit messager la rencontre et la reconnaît, lui aussi se met a courir a ses cotés et lui expliquer qu'il doit lui remettre missive.
La nonne hoche la tête, montre la charrette expliquant qu'il faut l’arrêter. A bout de souffle la pauvrette n'en peu plus et ralentit sa course en remarquant que le gamin a comprit et se met a courir plus vite aussi vite que Vapluvite, même plus vite.
Marchant, elle le rejoint, il a pu arrêter l'attelage qui a résister aux nid de poule, son premier réflexe est de regarder Rosy, la brunette est toujours dans son monde et ne semble s'est rendu compte de rien.
La missive est parcourue du regard, c'est avec soulagement qu'elle remonte au commande de la charrette, invitant le messager a faire route avec elle.
Parce que de un cela lui fera de la compagnie.
De deux, il sait ou ce trouve se sieur Galerand.
De trois, ben il court plus vite qu'elle en cas de problème.

Au bout de quelques jours enfin la ville de Bourges est en vue.
Faire ouvrir les portes de la ville pour le Régent avait été suffisamment compliqué alors il avait été convenu que les migrants camperaient aux pieds de la cité le temps de leur trouver un toit soit par accueil chez l'habitant soit en construisant de nouvelles maisons.

L'organisation y était assez militaire. Pour diminuer la présence armée, les soldats qui avaient leur famille au camp avaient été renvoyé auprès d'elle. Les autres assurant la sécurité dans le camp. Il y avait également un espace pour les personnes blessées ou épuisées mais Firenze savait que cela ne pouvait pas durer. Certaines familles avaient tout perdu, d'autres très peu, il y avait de ce fait certains vols et certaines tensions qu'il fallait vite régler. Il y avait aussi un espace dégagé au centre du campement pour faire des veillées.

Firenze ne se ménageait pas. Il ne s'était que très peu reposé durant le voyage depuis Paris aussi quand venait la nuit il ne demandait pas son reste et s'endormait comme une masse sous sa tente militaire. Il avait converti son argent en monnaie locale. Pas assez pour acheter une maison mais suffisamment pour investir dans des terres agricoles.

Des retardataires arrivaient encore chaque jour au camp. Il fallait les accueillir, les rassurés
Joanna cligne des yeux, d'abord ébahie par cette nouvelle proposition. Assurément, la jeune femme a toujours rêvé d'avoir une famille. En Italie, sa mère composait cette famille. Pas vraiment épanouissant enfin de compte. A Rouen, elle avait cru gagner l'affection de son oncle, mais les récurrents voyages de son oncle avaient été un obstacle à ce nouveau départ, et finalement, elle n'aura plus jamais l'occasion de deviser avec lui. D'après sa tante par alliance, il ne serait plus des vivants, une regrettable nouvelle qui peina énormément la jeune femme. Mais d'autres morts seront à déplorer malheureusement.

De sa famille de sang, elle n'avait point de nouvelles depuis. Elle avait bien croisé un certain Roland d'Artois, qui se dit de sa famille et qui prétend qu'elle bénéficie de sa protection. Mais de lui elle ne sait rien, et la seule famille qu'elle estime réellement, est celle des De Lhavilland. Seulement, n'est-ce pas abuser que de bénéficier de leur générosité? De leur attachement à sa personne? Il est vrai qu'elle est prête à se ruiner pour eux, peut-être qu'avec le temps, elle sera un peu comme un membre de leur famille?

Joanna s'interroge. Cette réflexion est vive, et à la proposition de la douce Hélèna, l'italienne baisse la tête. Des larmes roulent sur ses joues roses. Reconnaissante de cet amour qui lui manquait tant. De cette attention si inestimable. Pourtant, elle ne sait si elle peut accepter.


Hélèna, je ne sais que vous dire. Il me plairait d'être votre voisine. Mais peut-être que les enfants ne seront pas de votre avis? Je ne veux m'imposer. Si toute la famille ne s'y oppose pas, et que vous acceptez que je contribue à l'achat de cette propriété, je serai honorée de vivre à vos côtés.
Dit-elle en redressant la tête.
Sous la tente des De Lhavilland


Que pensait  elle à ce moment là ? Pauvre joanna , elle qui avait dut chercher  un oncle  à SPP, un père ? Une famille , voilà  qu'elle devait se sentir seule au monde, on aurai  dit que toute sa famille voulait l'ignorer, je ne cherchais pas  en a savoir plus, Ambre adorait Joanna aussi qu'aurore  ce qui la remplie de joie, enfin leurs petite princesse retrouvait son amie qu'elle crut avoir perdu.

Tout en la regardant avec affection,  lui fit son plus plus sourire, la pauvre, elle devait s'interroger.

Joanna ? Les enfants sont des enfants très bien élevés, la plupart d'entre eux, nous les avons adoptés , comme Ambre notre petite princesse, laisser par sa mère qui n'avait pas  de lait pour la nourrir lorsqu'elle était bébé,  Wesley l'a trouvé un soir, qu'il rentrait de l’hôpital aux portes du manoir.

Richard est notre fils ainsi que Aurore et nos jumeaux Christian et David.

Marine nous a été confier par mon frère d'arme alors que son épouse venait de rendre l'âme ; il est parti sur les mers depuis nous n'avons plus de nouvelles.

Puis nous avons adopter la  toute timide Alexandra , tu comprend ? Les enfants sont un rayon  de soleil chez nous, leurs rires nous ravis, si je te propose  de vivre à nos cotés, c'est pour que tu te sente moins seule, et nous serons comme une grande famille, nous avons Louise et Sara des nourrices exemplaires à notre service pour l'éducation des enfants.

Autrefois , il y a bien longtemps, le frère de Wesley vivait avec nous avec son douce épouse Angel, ils avaient un manoir prés de nous, Daniel le frère de Wesley a dut repartir dans le sud, son épouse ne supportait pas le climat de Paris.
Daniel était médecin à st Louis aussi,la santé d'angel infirmière aussi a St louis,le préoccuper, il a prit la décision de partir.


Tout en l'écoutant, Joanna fini par accepter, personne ne pouvait s'opposer à  wesley et moi même.

mais bien sur Joanna  tu seras libre comme le vent, t'avoir prés de nous comme voisine  est la plus belle chose, crois moi j’espère qu' ambre ne viendra pas trop souvent t'ennuyer, elle est si affectueuse , nous irons ensemble choisir un terrain, une parcelle avec un grand parc  qu'en penses-tu ?
La jeune femme tire un mouchoir de sa manche et se tamponne les joues avant d'afficher un grand sourire.

Oh Héléna. Vous me comblez de bonheur. Je suis rassurée à présent. Je craignais d'être un poids pour vous. Mais si cela a déjà été réalisé avec le frère du professeur, je ne peux que pleinement consentir à cette cohabitation. Il me tarde de l'annoncer aux filles.

Joanna regarde le professeur peu loquace. Elle espère qu'il partage leur enthousiasme. Enfin Hélèna n'aurait pu faire une telle proposition sans être certaine que cela n'incommode pas le professeur. Alors la jeune femme revient sur Hélèna. D'une humeur plus enjouée, elle reprend.

Oui nous irons voir Madame Anne pour la parcelle. C'est bien elle qu'il faut consulter?
WdeLhavilland a écrit:
[Sous la tente des De Lhavilland]


Non, Mademoiselle Joanna, je n’étais point sur le départ et c’est bien volontiers que je vais procédé à votre auscultation mais avant venez donc prendre un petit encas et vous reposer sous la tente, cela nous permettra de discuter un peu.

Après une pensée noire sur la dévaluation du système monétaire actuel, je me calmais un peu en buvant d’un trait l’eau de mon gobelet. Désespéré, je l’étais mais bon, le travail ne m’avait jamais fait reculer et l’essentiel était que nos enfants puissent avoir leur assiette pleine tous les jours.

Martha fit son entrée sous la tente avec un plateau de bonnes choses et surtout du café. Après avoir fait le service, notre bonne Martha se pencha vers moi en me chuchotant que les garçons étaient de retour avec une bonne pêche dans leurs nasses et qu’il y aura du poisson grillé pour le dîner. En voilà une belle façon de terminer la journée même sous une tente de fortune.

Tout en sirotant ma tasse de café, je revenais dans le fil de la discussion entre Joanna et ma douce. Joanna était vraiment une adorable et charmante jeune personne qui n’avait eu aucune chance du côté familial et pourtant elle était douce, gentille, serviable et surtout seule et malheureuse par un manquement d’amour et d’affection. Je ne comprendrais jamais certaines personnes dures et sans âmes qui abandonnaient sans remords leur progéniture ou les liens de parenté avec celle-ci.

Lorsqu’elle parla de nous aider pécuniairement, je faisais discrètement un petit signe négatif de la tête vers ma douce épouse car chacun avait besoin de ses deniers pour faire face à ses besoins surtout présentement. Puis ma douce Hélèna qui avait toujours des idées à revendre, eut la géniale idée de lui proposer de s’installer avec nous. J’approuvais pleinement ma douce aimée et lui souriais pour lui donner mon approbation. Toute notre grande famille aimait Joanna alors pourquoi ne point l’adopter au sein de notre foyer. Le partage et le réconfort n’étaient-ils point notre devise ? La pâleur du visage de Joanna s’empourpra légèrement et un grand sourire chassa ses larmes, elle avait fini par accepter. J’attendis que ces dames terminent leurs échanges pour prendre la parole.


Ma chère Mademoiselle Joanna, quoi dire de plus après les propos de ma douce épouse, rien, à part que je suis plus que ravi de votre acceptation et je vous souhaite la bienvenue au sein de notre grande famille… Et je vais ajouter une chose… Que ce serait un réel plaisir de vous avoir à notre table pour le dîner.
Sous la tente des de Lhavilland


Bien plus rassurée par le consentement du Professeur, la jeune femme se voit déjà conviée à partager leur repas. Naturellement, elle ne s'y oppose aucunement.

Je vous remercie Professeur de m'accueillir au sein de votre si charmante et revigorante famille. En ce qui concerne le diner, évidemment que j'accepte cette invitation. Néanmoins,et je vous présente mes excuses pour cette requête qui va suivre, mais j'ai à ma charge Lyse et Henri que vous avez pu croiser chez moi lors de votre visite. Je ne peux me sustenter sans prendre en compte leur bien-être.

Ses mirettes effleurent timidement Hélèna, espérant qu'elle comprenne où la jeune femme veut en venir, sans pour autant prendre l'initiative, par respect, de convier ses gens et amis à présent, à ce diner.

Il est vrai qu'elle ne connait pas Henri et Lyse depuis longtemps. Toutefois, jeune femme considérant la plupart du temps ses semblables avec sympathie, elle ne peut négliger ceux qui ont choisi de rester à ses côtés au lieu de suivre les autres domestiques.
Anne a écrit:
Diligences de Anne

Anne Avait fait mettre ses deux diligences l'une en face de l'autre.
Bien sur pas de tente, du moins elle ne savait pas comment faire.C'est donc dans les diligence qu'ils dormaient , son fils et elle.
Aller dormir dans une diligence...plier , tordu, jamais allongée correctement , ha si a par Nicolas qui lui prenait l'une des banquette .
Mais , Anne voulais simplement qu'il ailles bien , elle s’accommodait du reste.

Pour le repas , elle se débrouillait très bien....
Mais elle se sentait bien seule chaque soir...
Nous étions ravis pour Joanna qu'elle puisse rester à nos cotés, cette jeune Italienne , douce et  gentille, et surtout bien fragile.
Lorsque les garçons reviennent de leur pêche, heureux tout plein d'avoir les nasses pleins de bons poissons mais, car il y a toujours un mais, voila que Richard en  venant  nous embrasser, vient de nous dire que Nicolas, et Anne sont entre deux diligences.


Papa ? maman ? yoanna mon copain nico est tout seul avec sa maman , ils sont la-bas on pourrai les inviter à manger le poisson  dis papa, tu veux bien ?

tout en regardant Joanna, lui posant ma main sur la sienne avec tant d'affection.

tu pourrais dire à Lyse et Henri qu'ils sont les bienvenus à notre table aussi le temps que nous trouvions un logement cela ne doit être dur pour tout le monde.

Tout en me retournant vers mon tendre époux des larmes jaillirent, le long de mes joues,nous avions quitter Paris, pour se retrouver dans un monde inconnu.parfois hostile les gens de la province berrichonne sont méfiants. nous étions des envahisseurs à leur yeux.
 
Mon tendre amour , nous ne pouvons pas laisser Anne et son fils seuls, au moins pour le repas, ce ne serai pas digne de nous. la pauvre elle doit se sentir bien seule aussi,  puis nous avons assez  de place pour manger ensemble.  

Galerand a écrit:… Les jours et les nuits s’égrenaient paisiblement, me laissant loisir de visiter la ville de Bourges et ses alentours, à la recherche d’un coin de terre, d’une parcelle ou il ferait doux de vivre.

Je ne voulais pas résider au cœur de la cité, déjà pour avoir la paix en tout premier lieu, puis aussi pour profiter de la nature environnante et pouvoir laisser de l’espace entre les gens et mes trois rangées de crocs toujours aux aguets en fidèles gardiens de mes maigres possessions.

Généralement, tôt le matin, quand l’herbe encore perlée de la rosée, je partais en compagnie des deux jumelles, laissant leur frère aîné au campement ou j’avais installé maintenant une toile et quelques diverses babioles utiles au quotidien, rien de valeur  vraiment, mais en ce mouvement de foule difficilement contrôlable et contrôler, les malandrins foisonnaient eux aussi à la recherche de tout et n’importe quoi pouvant se vendre ou se troquer auprès des plus démunis.

Aux hasards de nos errances, j’avais repéré un petit coin très agréable, avec son bord d’eau, coulant de cette eau vive et claire, avec un peu plus loin une forêt naissante et quelques pâtures verdoyantes aptes à un petit élevage de quelques têtes de bétails pour les besoins usuels. Une vieille bâtisse fortifiée, bâtie de bonnes grosses pierres, avec un verger dont la taille vu son état devait remonter à bien des années et un potager en friche. Fontaine, pigeonnier, et d’autres constructions pour tous les usages domestiques liés au fermage ainsi que l’élevage d’animaux.

Le lieu surmontait la vallée, laissant la vue libre et dégagée. Après certaines recherches auprès des paysans de la région je trouvais le propriétaire et moyennant d’âpres négociations, il me vendait l’ensemble pour une somme raisonnable, bien que légèrement au dessus de sa valeur vu l’état, mais il voyait venir la marée humaine et son désarroi aussi profitait il de la situation à son avantage comme bien souvent en ce cas la misère humaine favorise la spéculation, rendant plus pauvre les moins aisés et nantissant encore plus les riches.

En d’autres temps, d’autres lieux, je lui aurais volontiers collé ma lame sous la gorge pour l’aider à être moins gourmand, moins avare, moins profiteur, mais à nouvelle vie, nouvelles dispositions moins expéditives, moins radicales aussi.

Tous les jours je faisais le voyage vers les portes de Bourges, contemplant ou aidant si je le pouvais les derniers arrivants de la nuitée et en ce matin là, j’apercevais au loin, une charrette  se dirigeant lentement vers ma toile tendue de mes nuits à la belle étoile. Il ne me fallu que peu de temps pour voir une cornette tenant les guides de l’attelage et mon brave messager à ses cotés.

Je rejoignais la petite troupe ballottée par les ornières creusées au fil des voyageurs et de leurs convois chargés.

Sourire affiché, je me présentais, tout en serrant chaleureusement la main du guide improvisé.


Bonjour ma Sœur. Sœur Marie-Clarence je suppose. Galerand, ravi de vous voir arrivés  saines et sauves sur les terres de Bourges.

Me penchant vers le fond du chariot, je pouvais voir Rosy dormant à poings fermés, ses cheveux en pagailles gisant de parts et d’autres de son visage. Elle n’avait pas changé, ses traits toujours aussi fins, sa peau légèrement colorée, juste quelque peu émaciée me semblait il.

Les sœurs jumelles pour leur part, reniflaient  bruyamment les nouveaux venus, inspectant avec minutie tout ce qu’il est possible de flairer…


M’approchant d’elle, je déposais un baiser sur ses joues et lui murmurais de la voix grave en le creux de son oreille.

Bonjour Princesse, le temps de tes léthargies est révolu, c’est moi, Galerand, je suis à tes cotés…

Je passais une main sur son visage en une caresse…
Rosy a écrit:Le soulagement, c'est se que ressent sœur Marie-Clarence en guidant l'âne vers les tentes, les diligences et autres toits de fortune posées au bord de la cité. Enfin elles sont arrivées plus que quelques mètres, plus qu'a trouver le sieur Galerand.

Le gamin installé a ses cotés entonne un chant a faire rougir toute pucelle, donc elle, alors que l'attelage pénètre lentement dans le campement, ce qui est assez facile, Vapluvite est en mode « je suis tranquille, ne m'en demander pas plus » .
Marie-Clarence ne sait ou poser son regard, ça grouille de monde. Des femmes s'affairent, des enfants courent et jouent, des vieillards semblaient attendre, mais attendre quoi ?

Tirant sur les rennes, il ne sert a rien d'aller plus loin, elle s’apprête a demander a son passager d'aller prévenir l'auteur des missives de leur arrivée.
Même  pas le temps, un gaillard avenant sourire aux lèvres vient de se présenter. Hochement de tête en serrant la main tendue, ou elle est bien Marie-Clarence.
Ne quittant pas du regard le sieur, elle joint les mains devant sa poitrine et remercie Pascal d'avoir mit sur son chemin, un ami de Rosy.
La douceur des gestes envers la belle au bois dormante, ne fait que confirmer qu'elle pourra laisser la brunette, elle sera entre de bonne mains avec lui.
Sautant de la charrette, elle remercie le gamin avant d’attraper un baluchon poser au pied de la demoiselle endormie. Puis s'adresse a son saveur en se faisant renifler par les molosses curieux.


Elle ne semble pas avoir souffert du voyage.
Cela fait des mois qu'un homme est venu la déposer à l'hospice.
Elle ouvre les yeux quelques fois pendant la journée, j'en profite alors pour la restaurer.
Jamais elle n'a prononcer le moindre mot, n'y fait le moindre signe.
Comme je vous le disais dans la lettre, peut être qu'une connaissance ou un ami, parviendrait a la faire réagir
.

Après une longue inspiration et un moment de réflexion, elle continue


Vous sentez vous capable de vous en occuper ?
J'aimerais retrouver mes sœurs de l'hospice, puis je vous la confier ?


Serrant ses maigres affaires emballées contre elle, elle lui sourit.

Rosy s'est laissée bercée par les rouli roula pendant tout le voyage.
A chaque arrêt, j'ai instinctivement ouvert les yeux, comme a cet instant
Le soleil me fait cligné les cils avant qu'une ombre s'interpose, c'est sans doute l'heure de manger.
Pourtant ce n'est pas le même visage et il n'y a pas de cuillère qui se dirige vers ma bouche.
Panique a bord, ou est celle qui s'occupe de moi ? Je veux qu'elle revienne.
Une caresse douce sur ma joue, une voix chaude qui murmure.
J'essaye de me concentrée sur les mots clamés, de reconnaître la voix sans succès.
Je n'ai pas peur, mais ce ne doit pas être l'heure du repas, alors je m'endors.
WdeLhavilland a écrit:
[Sous la tente des De Lhavilland]


Tout heureux pour Joanna, je me laissais aller à la gourmandise en mordant à belles dents dans une part de tarte confectionnée avec amour par notre chère  Pétronille. Bien sûr qu’elle n’était point cuite et dorée comme dans ses chers grands fours des cuisines du Manoir mais elle y mettait tout son savoir faire et son cœur avec le peu de matériel dont elle disposait et cela nous satisfaisait grandement. Vincent et Pierre avaient fabriqué à l’aide de rondins, une grande table, des tabourets et des lits. Julien s’occupait d’aller récupérer dans des tonneaux, l’eau à la rivière avec  l’aide de la charrette puis prenait soin des chevaux. Il allait faire sa tournée chaque deux jours dans les fermes avoisinantes  pour acheter lait, œufs, fruits et fromages puis passait au bourg pour l’achat de miches de pain car en plus de la chasse et de la pêche, seize bouches à nourrir tous les jours, ce n’était point facile. Heureusement que les biens faits de la nature nous aidaient avantageusement.

J’écoutais Joanna tout en finissant mon morceau de tarte et autant pour nous de ne point avoir pensé à ses gens de maison.


Mais bien sûr, Mademoiselle, invitez vos gens de maison à venir nous rejoindre.

Puis un tourbillon vint d’entrer sous la tente, notre fils Richard. Il cria plus qu’il ne parla en s'exprimant comme un charretier. Je le regardais en fronçant les sourcils.

En voilà, jeune homme, une façon d’entrer et de s’exprimer… Cela ne me plait guère, mon garçon et si Loulou avait été présente, elle serait offusquée par ta façon de faire et ton manque d’éducation… Mais nous discuterons de cela plus tard… Pour le moment, dis bonjour à Mademoiselle Joanna et non Yoanna et puis qui est ce fameux Nico ? Je suppose un diminutif de Nicolas ! Même que ce soit un camarade de jeu et qu’il soit à peu près de ton âge, cela ne te permet point de l’appeler par un diminutif car nous sommes dans un campement et non à la Cour des Miracles.

C’est quoi la Cour des Miracles ? Papa !


J’éclatais de rire en me mémorisant par le passé, un certain passage à la Cour des Miracles lors de l’enlèvement de la Reine avec quelques unes de ses courtisanes. Cela avait été fort pittoresque. Je regardais mon fils qui, malgré ses boucles brunes ébouriffées et ses vêtements souillés, était beau comme un cœur. Je lui souriais en lui disant.

Oui, mon chéri, je veux bien pour ton ami Nicolas et sa maman Anne. Maman et papa sont d’accord pour les inviter à manger le poisson. Maintenant va voir Louise pour la toilette et le change… allez va ! Hop ! Hop !

Puis regardant ma douce aimée.

Certes, mon amour, il y en aura pour tout le monde.
Cara a écrit:
Diligence de Anne

Cara avait discuter avec sa soeur avant de s'être fait renvoyée une énième fois par le tavernier qui n'a l'air d'apprécier personne...pourquoi avoir ouvert une taverne dans ce cas si ce n'est pour recevoir aucunes personnes qu'elles soient hommes ou femmes? C'était ridicule...et malgré de nombreuses claques rien ne suffisait...mais donc...en parlant avec sa soeur son filleul lui manquait ainsi que sa soeur et particulier ses frères, Ada décédé et Desmond sur Sancerre alors la famille lui restant était sur Bourges et elle comptait lui faire une surprise en allant la voir dans sa diligence.

Elle la trouva assez rapidement, c'était deux seules côte à côte et elle frappa à l'une d'elle en entendant un ronflement à l'intérieur. Était ce Nicolas? Son bout de chou lui manquait tellement et en attendant que la porte daigne s'ouvrir, elle sortit de sa besace un petit foulard qu'elle avait trouver sur le marché pour son filleul, un foulard de marin pour lui rappeler un peu son père et un bouquet de fleurs pour Anne.
Sous la tente des De lhavilland


Ils avaient bonne pêche , heureux d'annoncer a ses parent qu'il y avait Nicolas et sa maman dans le camp, c'est vrai qu'il ne devait pas sentir très bon se qui n'échappe pas à son père.

Oui papa..  je,  je  suis tout sale, excuse moi papa, je vais aller voir Loulou,

Mais papa ?  c'est quoi la cour des miracles ? il y a des miracles ? c'est quoi un miracle ?  il y a des anges dans la cour?

tout en écoutant notre fils,  c'est qu'en plus il est très curieux de nature, j'écoutais , et attendait qu'il vienne s'excuser auprès de notre amie Joanna.

la tête baisser, il se dirige vers  Joanna.

Bonjour dame Joanna, je suis content  que vous soyez parmi nous, excusez moi Dame Joanna,on va faire un grand pic nique

après un brin de toilette par louise, notre  bambin revenait tout propre, tout beau  et revenait vers son papa.

Papa ? je peux aller chercher Nicolas et sa maman , s'il te plait ? puis demain on pourra aller à la pêche avec Julien et Nicolas.


 
Sous la tente Des de Lhavilland


Joanna s'amuse des réactions des uns et des autres. Comme la vie doit être agréable avec tous ces éclats de voix, avec le dynamisme des enfants et leur candeur. Joanna n'en veut aucunement au petit d'avoir écorché son prénom. Mais estimant que ce n'est point le moment d'interrompre le professeur pour rassurer le petit, la jeune femme se fait discrète. Lorsque les parents en ont terminé avec leur mise au point, le petit présente ses excuses. Joanna caresse alors affectueusement sa joue.

Ce n'est rien. Vous le saurez pour la prochaine fois. L'erreur est humaine.

Un regard sur le charmant couple, l'italienne tapote machinalement sur sa robe pour atténuer les plis, puis se lève.

Finalement je me ferai ausculter demain. Je me sens bien mieux... Ah mais il me vient une idée, nous sortons tous d'un voyage qui a été harassant et funeste pour la plupart. Pourquoi ne pas célébrer la vie, le présent et l'avenir, en conviant nos voisins à cette petite collation? Nous pourrions nous rassembler et apporter chacun un plat pour nous soutenir dans l'adversité. Cette épreuve doit nous rapprocher et faire tomber les barrières. Que nous soyons riches ou pauvres, nobles ou paysans. Face à la grande faucheuse, nous restons des humains. Nous sommes les survivants, il est temps d'honorer la vie, celle qui vibre encore en nous alors que tant en ont été dépossédés.Prise de frénésie, légèrement chancelante, la jeune femme s'assied et effleure son front du revers de sa main.

Pardonnez cette tirade chers amis. Je ne sais ce qui introduit ce besoin de m'exprimer, mais je trouve dommage que nous restions ainsi. Comme si rien n'avait à jamais été gravé dans notre esprit. Nous nous cantonnons à nos vieilles habitudes, à cette barrière qui de jour en jour, se matérialisera de nouveau pour faire encore de nous des inconnus. C'est si triste...

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[Rp Ouvert] Aux portes de Bourges: Campement  Empty Re: [Rp Ouvert] Aux portes de Bourges: Campement

Message par Admin Mar 6 Sep - 23:16

Un sourire à Joanna ,lorsqu'elle caresse la joue de richard.

tu sais Joanna , il faut souvent le reprendre Richard, il est quand même un bon petit garçon pleins d'affections,

tu semble souffrante Joanna, le voyage a été long et exténuant pour tout le monde, nous avons perdu tous nos repères  et nous restons des humains il  ne faut pas remonter des barrières aller à l'avent et puis ce n'est que provisoire le campement , dans quelques jours  , je pense qu'on pourra  aller au cadastre choisir une demeure, et tout recommencera comme avent ,que Pascal t'écoute nous avons  survécu déjà  à bien des épreuves, la peste de Reims, entre autre, et nous avons cette force en nous de lutter.

Aujourd'hui nous sommes au campement alors rendons nous utile, serrons nous les coudes, invitons les villageois.

puis wesley ouvrira un hôpital  ou chacun pourra venir se faire soigner gratuitement, consulter un médecin  comme nous l'avions souvent fait pour St louis, l'avenir est devant nous Joanna ,  comme me disait mon père dans sa grande sagesse , un homme très humble, très pieu , ouvert à tous Nobles comme simples gueux disait « mon enfant que l'on soit noble ou pas sache que nous sommes tous les enfants du très haut, tout ce que tu fais , fais le avec ton cœur, ne cherche pas la gloire , aime ton prochain aide les plus pauvres et tu seras heureuse »
roxetricedconteville a écrit:A la recherche de Hélèna et Whesley

Maria et Roxetrice arrivèrent au campement où cette dernière avait encore quelques affaires sous une tente. Roxetrice passa par son emplacement pour donner l'ordre au cocher de rassembler toutes les affaires et de les faire amener à Beauronne.
Elle retrouva Roxe-Anne qui embrassa Maria.
Elles allèrent d'une allée à une autre à la recherche de Hélèna et Whesley.

Quand elles les trouvèrent, après une accolade amicale longue et réconfortante, Roxetrice leur expliqua la situation.

- Vous rappelez vous la fois où nous nous sommes retrouvés à la taverne de Bourge ? Nous y avons rencontré un paysan du coin. Il nous avait proposé le logis. J'y suis allée, et nous aurions largement la possibilité d'y vivre ensemble, en famille, vous, Maria, Anne et moi. Je suis venue chercher mes affaires, ensuite nous prenons celles de Maria et maintenant je me rends à la mairie pour avertir Anne. Qu'en pensez-vous ?
(Sous la tente des De lhavilland
avant la venue de Roxe)


Richard notre petit bonhomme haut comme trois pommes, voulait à tout prix se rendre de suite vers les diligences d'Anne et Nicolas.

Je peux y aller maman voir Nicolas?

Non,  fiston, hors de question d'aller courir tout seul à travers le campement, je t’accompagne allons Richard tu prend un peu trop de liberté, ce n'est pas parce que nous vivons provisoirement  dans un camp que tu dois faire ce que tu veux, nous t'interdisons, papa et moi de te laisser seul au camp, que tu aille à la pêche avec Julien ou Pierre aucun souci,  nous ne voulons pas te voir seul, as tu bien compris, mon petit ange ?

Un peu honteux Richard baissa la tête, sa maman lui prend le menton , je regarde avec toute sa tendresse.

Fais- moi un beau sourire, tu veux bien ? et nous y allons.

Oui maman

lorsqu'un joli sourire s'affiche sur sa jolie petite frimousse, le prenant par la main,  s'adressant à son tendre époux

Mon amour nous allons jusqu’à la diligence d'Anne  
Personne ne m'avait remarqué j'avais voyager loin des gens et a l'abri des regards, je ne connaissais personne, mais j'avais du suivre tout ce monde pour quitter la Normandie prise dans l'épidémie, ayant du laisser ma demeure, et la tombe de ma famille qui avait malheureusement périt dans cette tragique maladie. J'écoutais les murmures des gens, les plaintes de certains, ne sachant ou aller, juste suivre le mouvement tout en restant discrète. Je voyais une ville au loin, au bout d'une longue marche, très longue et un campement se mit en place, prenant les quelques affaires qui me restais je me chercha un coin ou dormir sans pour autant m'éloignée des autres mais sans être vue. Qu'allais je devenir, je me retrouvais seule, dans une ville inconnue, je regardais discrètement les couples et les familles s'installer. Posant mon baluchon sur le sol je m'installa dessus et resta pensive cherchant comment j'allait faire pour m'en sortir maintenant. je m'adossa contre le tronc de l'arbre près duquel je m'étais installer et la fatigue pris le pas sur mes inquiétudes, j'aurai tout le loisir d'y penser demain, je devais prendre du repos avant de voir un avenir qui pour le moment était plus qu'incertain  
Diligences de Anne

tout en parlant avec son fils, lui donnant la main,  lui fit mille recommandations, au campement il y avait beaucoup de monde depuis l'exode; pas question de laisser Richard Courir dans tous les sens, au  loin regardant ou pouver se trouver les diligences d'Anne aperçut  Cara ?  mais oui c'est Cara .

Tout en s'approchant,  lui fait la bise
.

Bonsoir Cara ? comment vas-tu ? je me fais du soucis pour Anne et Nicolas, d’après ce que j'ai pu comprendre elle dormirait dans les diligences avec Nicolas.

justement nous faisons un repas  aux tentes, aussi Richard voulait inviter son ami, sois aussi la bienvenue
 

Tenant la main de Richard le regarde.

Bonjours madame, on venait inviter Nicolas et sa maman  pour le repas, j'ai pêché pleins de poissons avec Julien


. Peut être qu' Anne dormait, aussi elle frappait trois petits coups à la vitre de la diligence et doucement parle

Anne ? tu es là ?

Bien sur qu'elle se faisait beaucoup de soucis pour son amie, que faisait son fils de ses journées? lorsque Anne est à son bureau,il devait pleurer s’ennuyer?  le pauvre se sentir un peu perdu aussi.




 
Cara a écrit:
Diligence de Anne


Cela faisait au moins...non elle ne savait pas depuis combien de temps elle attendait devant la porte de la diligence de Anne ! C'était la mauvaise ou bien...personne n'y était encore moins Nicolas ! Cara soupira d'ennuie et s'apprêta à partir quand elle croisa Héléna avec surement son fils. Cara sourit à son amie et lui fit une grosse bise.

Héléna bonjour ! Comment vas tu? Je vais très bien rassure toi et je m'interroge aussi si elle est là ou non car cela fait des minutes entières que j'attend en frappant à la porte, même mon filleul ne répond pas. Je ne comprend pas ce qui se passe...

Elle s'accroupie devant le jeune petit homme a qui elle sourit.

Bonjour petit bout de chou, Nicolas est donc ton ami? Eh bien, il ne devrait plus tarder à ouvrir la porte alors le connaissant, c'est un gourmand il ne refusera pas un repas avec toi et tout le monde.

Cara lui ébouriffa les cheveux en rigolant puis se releva à la hauteur d'Héléna.

Ta proposition me touche mais je dois la déclinée je ne voudrais pas m'imposer et puis, Anne est surement à la Mairie en tant que Bourgmestre et avec tout ce qui se passe depuis l'exode, elle doit avoir du travail mais une prochaine fois si tu veux bien. Je vais quand même rester là pour voir si Anne ouvre ou bien mon filleul cela commence à devenir inquiétant !
Anne a écrit:Anne reviens vers sa diligence avec Nicolas et une cane a pêche.
C'est la qu'elle aperçoit Cara et Helena avec son fils. un sourire sur un visage pale.


Oui je suis là...vous me cherchiez ?

Une boise a Cara et Helena et une autre a Richard.


Que ce passe t-il ? quelque chose de grave ?

Elle les regardait tour a tour ...
Romeuf a écrit:
Entre les tentes des uns et des autres

Le camps des réfugiés français ssitué juste dehors la ville, avec tout un assemblage plus ou moins organisé de tentes, charriots, carosses, avec des familles plus ou moins completes, tachant de se retrouver autant les humains que les esprits aprés toute cette catastrophe.

pour patrouiller là dedans, il fallait choir entre a pied pour passer partout, ou rester à cheval, histoire de voir une vue plus globale.
c'etait l'option du jour qu'avait pris Romeuf pour patrouiller , s'assurer de la securité générale des lieux.

Zigzagant entre les tentes et voitures, il passe , répondant aux uns, orientant les autres, calmant quelques excités, et , surtout, faisant rentrer les armes sous les tentes ou dans les carioles : que les militaires innocupés ou encore sous le choc de l'exode se montent en milices plutot qu'integrer les forces de l'ordres, soit, mais pas question de risquer les problèmes graves.
Donc, on repère un groupe d egarde en arme, on constate...

"Bon...faut vite faire quelquechose, sinon, on va droit au dérapage...
là, un groupe qui est visiblement en faction, avec tenue reglementaire et equipement propre...mais les autres 6 tentes plus loin, m'ont pas l'air d'etre en service ceux là...par contre, leurs mousquets et rapieres sont bien reels...
tiens et il nous fait quoi ce drole là bas, avec hache....
...
ah bon, couper du bois, ça va...enfin bon, si proche des gosses, tout de même...

Va vite falloir qu'ils se decident là haut...c'est une vraie poudrière ici.

Tiens dejà, faire ranger les hallebardes de ces guignols devant la belle tente : avec ce monde, ils vont me decouper les voisins et passant si jamais ils l'utilisent pour autre chose que jouer les plantes vertes...

Pascal...protégez nous de ces fous...et des autres aussi...même si là, franchement, c'est assez mal parti

Hep, vous là bas !..."

En voyant Anne  toute pale, on pouvait deviner qu'elle était fatiguée la connaissant  bien je savais qu'elle  se  tuer au travail pour oublier son destin.

Anne contente de te voir, tu es si pâle

Dis!  Richard  aurai aimé voir Nicolas,

Bonsoir Madame,  est ce que Nicolas pourrait venir à la pèche avec moi , demain, moi j'y vais avec Julien ça me fera bien plaisir de passer un bout de temps avec lui.

tout en observant son fils , lui caresse la tête

Dis moi! mon fils, c'est tres bien de demander à sa maman mais si tu demandais à Nicolas ?

Anne ça de dirait de partager un repas ce soir avec nous , Wesley a commandé de mettre des tables devant les tentes, j'ai pensais que cela te changerai les idées et celle de Nicolas .
Cara a écrit:Anne viens avec son filleul, sa mine était plutôt palôte et cela était surement dut à tout le travail qu'elle avait en Mairie...la pauvre...la voyant entre de bonnes mains, celles d'Héléna, elle fit une grosse bise à son neveu en lui donnant son cadeau, un foulard de marin et les fleurs pour sa soeur à qui elle fit une grosse bise puis s'en alla en leur souriant. Elle aura d'autres occasions de passer du temps avec elle mais pour le moment, elle devait profiter d'un bon repas et que son filleul joue avec ses amis.
WdeLhavilland a écrit:  
[Sous la tente des De Lhavilland avant la venue de Roxe]


J’écoutais mon fils s’excuser et j’acquiesçais à chacune de ses paroles.

C’est très bien, mon fils, tu es tout pardonné… Ah oui ! La Cour des Miracles ! Euh… Je dirais donc que c’est un lieu point fréquentable pour des gens honnêtes car ces endroits qu’on appelle ainsi, sont infectés par des vagabonds, des pauvres, des voleurs, des criminels…  Heureusement non, les anges sont au ciel aux côtés du Très Haut et non en cet endroit et les miracles sont des évènements dus à une intervention divine et n’oublie point de t’excuser auprès de Mademoiselle Joanna.

Après les excuses faites, Richard sortit de la tente je regardais Joanna qui finalement allait beaucoup mieux et comme l’esprit est relié au comportement du corps et ses maux, le moral avait sauté le pas dans un monde meilleurs bannissant d’un trait l’isolement et le manque d'affection, elle se sentait beaucoup mieux.

J’en suis ravi et pourquoi attendre demain, Mademoiselle, la tente du dispensaire est juste à côté mais si vous souhaitez le reporter à plus tard, je ferais en sorte de vous ausculter quand vous le désirerez.

Lorsque Joanna parlait de rassembler les gens du campement pour un grand piquenique, je regardais mon épouse car je ne savais que dire et je laissais donc ma douce répondre. Il était vrai aussi que Joanna n’allait pas trop bien, je la regardais et me disais que malgré une certaine enthousiasme qu’elle venait de manifester, son jeune corps frêle ne suivait plus l’esprit qui lui, essayait de reprendre le dessus mais en vain. La fatigue, le malnutrition et les contrariétés de toutes sortes ne faisaient guère bon ménage et même sans crier gare, le corps et l’esprit en prenaient un sacré coup.

Tout beau, tout propre, Richard revenait vers nous avec une idée bien arrêtée en tête.


Ta mère a raison, mon chéri ! Maman t’accompagnera voir ton ami Nicolas.
Sous la tente des de Lhavilland avant l'intervention de Roxetrice

Les paroles de la mère de famille ne sont point différentes des siennes précédemment exprimées, alors elle se range tout naturellement à sa pensée et orne ses lèvres d'un sourire accorte. Bien que souffrante, la jeune femme voulait assister la douce Hélèna. Mais c'était sans compter sur l’œil expert du professeur-médecin.

Bien Professeur, si vous pouvez m'ausculter tout de suite. Je ne m'y oppose aucunement. Le plus tôt sera le mieux. Je vous avoue qu'il me tarde de trouver une parcelle pour enfin nous établir. Cette instabilité est quelque peu oppressante, surtout pour les enfants.


De nouveau, la jeune femme se lève.

Je vous suis Professeur. J'espère que ma santé n'est point alarmante.


Un doux regard sur Richard, Joanna doit réprimer un rire face à cette famille qu'elle trouve adorable, autant les parents que les enfants. Elle considère être chanceuse d'être un jour tombée sur Hélèna.

Anne a écrit:Un sourire.

Juste un peu de fatigue et je n 'arrive que peu a dormir.
Tu part déjà Cara ?
Oui Nicolas pourra aller avec vous pêcher, cela lui fera du bien et on viens de lui trouver une canne justement.
Par contre il lui faudra lui apprendre, j'ai bien peur de ne pas avoir cette notion là.




Puis un regard vers Cara.

Ma belle , tu veut pas venir avec nous ?
Sinon passe chercher Nicolas d'ici quelque jours, il sera content d'être avec toi.


Puis vers Helena.Je ne refuse pas un repas avec vous, je me sent tellement seule ici et votre compagnie me fera du bien , de même pour Nicolas..
Cara a écrit:Je te laisse entre de bonnes mains Anne, tu vas bien t'amuser et profite bien du repas tu as besoin de rire et de manger surtout, tu as du perdre au moins deux tailles depuis que nous sommes arrivés ici. Nicolas doit jouer avec ses amis et se gaver de sucreries, je viendrais le voir et toi aussi d'ici quelques jours, ne t'inquiète pas. Passez une bonne journée tous les trois.

Cara les salua encore une fois et se rendit à son refuge afin de voir comment les travaux avançaient...
WdeLhavilland a écrit:

[Sous la tente du dispensaire avant la venue de Roxe]


Je regardais avec un sourire amusé notre petit bonhomme qui s’éloignait avec sa mère, main dans la main, entre les tentes puis mon regard se porta sur Joanna qui finalement avait pris la bonne décision.

Vous avez pris la sage décision, Mademoiselle et si vous voulez bien me suivre sous la tente.

Je me levais du tabouret et sortis de la tente pour aller à quelques pas de là, dans une autre tente plus spacieuse qui me servait provisoirement de dispensaire. Comme le pan de la toile qui servait d’ouverture était soulevée, je reculais sur le côté pour laisser le passage à Joanna puis la suivant à l’intérieur, je  lui fis face. Je lui offrais un sourire amical et d’une voix douce et calme.

Ne vous inquiétez point, cela va bien se passer. Je vous demanderai de vous allonger quelques minutes sur la table de consultations afin de vous détendre, de fermer les yeux, de faire le vide dans votre tête et de respirer profondément, le temps pour moi d’aller me laver les mains pour l’auscultation.

J’allumais une lanterne et une bougie puis me dirigeais vers une bassine d’eau pour l’ablution des mains. Après avoir séché mes mains, je les frictionnais avec quelques gouttes d’une lotion désinfectante prises dans une fiole.

Cela se passe bien, Mademoiselle ! Fort bien, je vais prendre votre pouls radial qui se trouve au niveau de votre poignet.

Je pris son poignet entre mes doigts et restais un cours instant silencieux faisant mentalement un rapidement décompte des pulsations cardiaques.

La fréquence est un peu rapide mais c’est normal chez une femme. De ce côté-là, tout va bien… Maintenant, si vous voulez bien vous asseoir sur la table, face à moi, je vous prie… Je vais examiner vos yeux et votre gorge… Surtout n’ayez crainte, je vais me servir de la bougie pour y voir mieux.

Saisissant le bougeoir de la main droite, je l’approchais de ses yeux à distance raisonnable pour lui éviter la source de chaleur et toujours d’un ton de voix rassurant.

je vous demanderais de bien suivre la flamme sans clignoter des yeux si possible… De droite à gauche puis de bas en haut… C’est bien, Mademoiselle, vos pupilles sont bien réactives à la lumière et ne présentent aucunes anomalies.

Je reposais donc le bougeoir sur une petite table sur laquelle étaient étalés mes instruments puis avançais un peu plus la lanterne vers Joanna. Je disposais mes pouces sous les deux poches des yeux en les tirant vers le bas et m’aperçus que la partie rouge-rosée avait pris une couleur bien plus pâle qu’à l’origine puis je prenais une petite spatule de bois fin et la lui présentais au niveau de la bouche.

Voulez-vous ouvrir la bouche et tirer bien la langue en avant. Je vais vous plaçais ce morceau de bois sur la langue et dites « Haaaaaaaaa ! »

J’explorais le fond de sa gorge rapidement par crainte qu’elle soit prise de nausées. Rien,  la gorge n’était même point irritée. Je jetais la spatule de bois dans un seau puis appliquais mes mains de chaque côté du cou sous les maxillaires inférieurs à la recherche de ganglions ou autres grosseurs. Tout était normal. Prenant place sur un tabouret, je lui fis face.

Fort bien ! Mademoiselle, je vais vous laisser respirer un peu avant le dernier examen des poumons et du cœur.

Et pour en revenir à notre installation et vous avez raison pour les enfants, ils sont sages et accommodants pour le moment mais je ne souhaiterais point que cela perdure jusqu’à l’hiver surtout pour eux car ils ont toujours connu de grands espaces de jeux et le confort d’un manoir et je crains comme vous le dites que cela les déstabilise et les oppresse trop et l’adaptation dans un campement est difficile pour beaucoup d’entres nous.


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[Rp Ouvert] Aux portes de Bourges: Campement  Empty Re: [Rp Ouvert] Aux portes de Bourges: Campement

Message par Admin Mar 6 Sep - 23:21

Sous la tente des de Lhavilland

L'italienne emboîte les pas du professeur jusqu'à une tente mitoyenne où ils s'y glissent. Exécutant les indications du professeur, la jeune femme s'allonge sur la table, en proie à une vive anxiété. Mais le professeur parvient à tempérer son humeur de quelques paroles rassurantes. Les mirettes scrutent les faits et gestes du professeur avant de se redresser à sa demande et s'asseoir docilement.

Ce qui suit, provoque un fou rire chez la jeune femme. D'abord ce qu'elle ressent comme des chatouilles à la gorge, ensuite le fait de devoir tirer la langue. Un instant léger qui lui fait retomber en enfance. Alors elle ne peut contenir son amusement, mais s'en excuse aussitôt.


Navrée professeur, je vous obéis de suite. Sourit-elle intérieurement avant de tirer la langue.

Haaaaah

Toujours docilement, elle suit les instructions et prend note de ses constatations. Ainsi pour l'heure, rien d'alarmant. Est-ce que sa mollesse est entièrement due à son manque d'appétit et à sa subite maigreur? Sans doute. Mais laissons le professeur poursuivre. Elle opine gravement du chef et attend la suite. Impatiente de se promener un peu avec Hélèna et les filles.


WdeLhavilland a écrit:Tout en parlant, je détaillais discrètement la jeune fille qui me faisait face. Blonde aux yeux bleus dotée d’un corps filiforme dans une robe de couleur verte qui lui allait d’ailleurs à ravir mais je la trouvais un peu maigrichonne et la question essentielle que je me posais, était de savoir comment j’allais procéder à l’examen au niveau de la poitrine et du dos car les femmes opprimaient leurs buste dans un carcan qu’on appelait corset. Par contre la gorge était dégagée ainsi que le haut du dos donc je procèderais ainsi.

Je me levais de mon siège pour aller prendre un petit instrument de forme cylindrique qu’on appelait cornet médical et le réchauffais un instant au creux de mes mains afin de ne point la surprendre par la froideur du bois. Je m’approchais assez près de Joanna.


Dernier examen et à l’aide ce cet instrument, je vais écouter les battements de votre cœur. Je vais poser la partie inferieure du cylindre sur votre poitrine et coller mon oreille sur la partie supérieure et n’ayez aucune crainte, c’est un examen tout à fait anodin et indolore.

Après l’examen du cœur, je procédais de même au niveau du dos pour évaluer la fréquence respiratoire.

Je vais donc procéder de même au niveau du dos et je vous demanderais d’inspirer et d’expirer profondément.

Voilà ! Mademoiselle, j’en ai terminé avec vous, vous pouvez descendre de la table… Ceci dit, mon diagnostic est celui-ci : Votre état de santé est bon en général mais vous présentez néanmoins un syndrome anémique dû à une carence alimentaire en fer et je vous recommande de vous sustenter plus et sans modération à base d’aliments riches tels que viandes rouges, poissons, volailles et œufs sans oublier les légumes, fromages et agrumes… Suivez mes conseils à la lettre et votre grosse fatigue disparaîtra comme tout le reste et hydratez-vous assez souvent.

Sous la tente Des de Lhavilland

La jeune femme est suspendue aux lèvres du professeur. Elle consent à la suite de l'examen, tout en veillant à ce que son buste ne soit pas trop découvert. Elle prête foi à ses indications, puis l'interroge.

Oh tout va bien dans ce cas? Il me suffit juste de me restaurer convenablement et régulièrement pour gagner en vigueur. C'est bien cela Professeur?

Satisfaite des réponses du médecin, la jeune femme se lève prestement et sourit chaleureusement.

Hé bien je vous remercie Professeur. Vous ne pouvez vous imaginer comme j'avais peur d'avoir été contaminée. A présent je suis rassurée. Je vais pouvoir dans quelques jours chercher du travail. Je ne veux aucunement être une charge pour votre famille. Seulement je ne sais que faire présentement. Enfin nous en reparlerons plus tard au diner. Je dois veiller à ce que mes domestiques ne manquent de rien.

Après avoir salué et remercié le professeur, Joanna quitte la tente, à la recherche de son majordome et de son aide-cuisine.
WdeLhavilland a écrit:Je regardais Joanna et lui fis un sourire chaleureux tout en acquiesçant de la tête.

C'est bien cela, Mademoiselle, bien manger, vous hydratez souvent et du repos et tout rentrera dans l'ordre.

Peur d'être contaminée ? Mais non voyons ! L'épidémie n'était qu'aux portes des côtes normandes, il n'y avait rien à redouter de ce côté-là puisque nous sommes partis bien avant que le fléau ne s'installe sur les villes normandes puis en la capitale. Des gens toussaient parmi nous et mes oreilles de médecin averties savaient faire la différence entre une toux due à une irritation ou à un rhume saisonnier d'une toux persistante et assez évocatrice de la peste ou de la phtisie.

Voilà, maintenant que vous êtes rassurée, n'oubliez point le dîner chez nous en compagnie de vos gens de maison... A tout à l'heure, Mademoiselle !


Sur ce, je quittais donc la tente du dispensaire pour aller voir les enfants et faire par la même occasion un petit tour du côté des fourneaux de Pétronille et de Martha.
Diligence de Anne

Voila une bonne nouvelle Anne acceptât de venir prendre un bon repas avec nous,  hélas Cara a incliner son invitation pourtant en toute simplicité que je lui avais demandé

Et ben allons-y Anne, je suis certaine que wesley doit être impatient de  revoir Nicolas, il y a si longtemps que nous ne nous sommes pas retrouver

Toutes deux, avec les enfants,  elles se dirigeaient vers les tentes de notre campement provisoire que j’espérais tant, tous en discutant de chose et d'autre, mon attention fut attiré vers une personne qu'elle ne connaissait pas du tout, qui est cette Dame? elle semble perdue , mon regard croisait le sien un court instant.
Puis nous arrivions au  campement ou une bonne odeur de grillade se faisait sentir.
Cara a écrit:
Carrosse de Pierre et Cara


Depuis quelques temps, depuis le début de leur exode jusqu'en Berry Pierre et Cara vivaient dans son fiacre, l'étroitement de leur lieu d'habitation n'était pas grave au contraire mais depuis peu son ange avait gagné un carrosse ce qui était extraordinaire et surtout très surprenant mais elle était très heureuse que son amour est gagné cela, ils n'avaient plus qu'à changer de place et déplacer leur affaire ce qui ne pris pas beaucoup de temps, une malle ici et quelques objets par la pour venir ensuite dans le carrosse et y trouver plus de place.

Ils gardaient bien sur le fiacre pour leur balades car Cara tenait à son ami chauffeur qui était là depuis qu'elle avait fabriquer ce fiacre et qui l'avait aidée avec son oiseau à défaire les bagages du fiacre.

Le carrosse étant près, Cara monta dedans avec son ange pour profiter un peu. Le soir pour dormir il y aurait plus de place et même pour y vivre au quotidien en attendant le plan du cadastre pour la maison.
WdeLhavilland a écrit:Accompagnées de leurs nurses et de Pierre, les filles avaient fait une promenade aux alentours du campement et le temps que ma douce arrivait avec nos invités et que les filles revenaient de leur balade, j'aidais Vincent à placer deux grandes tables côte à côte ainsi que les tabourets. Je regardais Vincent avec une petite moue insatisfaite.

- Je crois bien, mon ami, qu'il va manquer des sièges.

- J'en ai bien peur, Monsieur ! A part s'asseoir sur les quelques tonneaux que nous possédons et peut-être pourrions-nous utiliser les grands seaux en bois, en les retournant, les enfant pourrons s'y asseoir.

- Oui, vous avez raison, nous procèderons de la sorte.


Vincent appela Julien pour l'aider à mettre en place, tonneaux et seaux autour de la table. Martha arriva à l'instant avec une pile d'assiettes qu'elle posa sur la table puis me regarda avec un petit rire en coin. Connaissant ce genre de mimiques à la mode Martha, je m'attendais à une demande assez cavalière de sa part.

- Si Monsieur veut bien se donner la peine de nous aider à dresser la table, Martha ne serait point contre.

- Mais bien sûr, ma douce Martha ! Vos désirs sont des ordres !


Elle me fit un petit clin d''œil malicieux tout en riant aux éclats puis repartit rejoindre Pétronille qui commençait à faire griller les poissons à la braise. J'étalais les assiettes sur la longueur de la table et allais chercher les couverts et les gobelets puis ce fut au tour des cruches d'eau et des bouteilles de vin. Quand Martha apporta des miches de pain encore chaudes, enroulées dans des serviettes, les filles arrivaient de leur promenade avec des bouquets de fleurs et riaient de me voir faire tout en courant vers moi pour venir m'embrasser.

- Alors mes petits amours, vous avez bien promenées ?

- Oh ! Oui papa, même que nous avons cueilli des fleurs pour maman, Martha et Pétronille.

- Et pour moi alors ?

- Toi, c'est pas pareil car tu es un garçon.

- C'est vrai alors papa a droit à un autre bisou, hein !

- Viiiiiii ! Je vois pas maman où elle est pour lui donner les fleurs.

- Maman va revenir avec des invités, Dame Anne et son fils Nicolas puis il y aura Dame Joanna aussi... Tiens, regarde ma chérie, la voilà qui arrive.
pierreangel a écrit:pierreangel avait rejoint sa bien Aimé Cara aucampement pour l'aider au transbordement de leurs affaires du fiacre de Cara où ils vivaient dans le carosse beaucoup plus spacieux qu'il avait gagné. quand il s'installa dans le carosse avec sa belle étoile, il la regarda et sourit.

Nous serons mieux n'est-ce pas ma douce colombe ?

pierreangel prit les mains de sa belle et l'embrassa tendrement
Cara a écrit:Cara soupira d'aise, se sentant bien ici mais avec une pointe de nostalgie se disant qu'elle avait vécu si longtemps enfin...quelques semaines mais cela paraissait si longtemps dans son fiacre qu'elle avait un petit manque mais bon...elle devrait bien s'habituer au carrosse de son ange, et puis comme il venait de lui dire il y avait plus de place tout de même, ils pouvaient au moins mettre leur malle dans un coin et en retirer leur affaire sans la sortir du fiacre pour la remettre ensuite...c'était un plus c'est vrai.

Oui mon bel ange vous avez raison mais ça va me manquer...enfin...je suis très heureuse que vous l'ayez gagné car il est très beau mais notre maison le sera encore plus et le jour où nous l'aurons, je compte bien faire un repas comme il se doit pour inaugurer notre futur Nid d'Amour.

Elle sourit amoureusement à son ange et l'embrassa tendrement.

Cet aménagement n'a pas du tout été fatiguant, mais je vais devoir aller au bureau de l'Urbanisme et passer ensuite au refuge afin de voir comment se passe les travaux. Votre journée va se passer au champ mon oiseau?
Romeuf a écrit:
vers la tente des delhavilland

Aprés des jours de patrouilles et entrainements, ayant une meilleurs connaissance des lieux, Romeuf avait appris que parmi les refugies, certains ne lui etaient pas inconnus

Il se presente donc une fin d'apres midi vers la tente des delhavilland, s'annonce à une des domestiques de la famille, demonte de son cheval et recupere des paquets dans ses fontes, et attend qu'on l'autorise à entrer alors que visiblement, la petite famille viens de se mettre à table avec des invités.
Devant la tente des de Lhavilland

Rassurée d'avoir retrouvé ses gens et amis, la jeune femme fit un petit tour entre les tentes, proposant son aide ici et là pour quelques tâches. Il faut bien occuper son temps. Entre-temps, la jeune femme quitte le campement pour quelques achats au marché. Quelques ingrédients pour agrémenter le repas de quelques brochettes, d'une bonne tarte aux raisins, ainsi que trois bouteilles de vin.

Après une parfaite cuisson des aliments, le trio fit un brin de toilettes avant de rejoindre la tente des de Lhavilland, les bras chargés de présent. Lyse avec le plateau de brochettes de viandes, Henri la tarte aux raisins, et enfin Joanna avec trois bouteilles de vin dans un petit panier. Devant la tente, le trio salue l'inconnu, puis attend la sortie des de Lhavilland.
pierreangel a écrit:pierreangel est heureux que l'idée de s'installer dans le carosse plaise à sa belle colombe.

Je vais vous accompagner jusqu'au bureau de l'urbanisme !

pierreangel prend la main de sa belle étoile et ils prennent la direction du centre ville.
WdeLhavilland a écrit:
[Devant la tente des De Lhavilland à l’arrivée de Roxe et de sa fille Roxe-Anne]

Les filles et les jumeaux étaient allés faire leurs ablutions et changer de toilette pour le dîner car même vivre dans l’obligation d’un campement, les habitudes quotidiennes ne devaient en aucun cas changer pour le bien être des enfants et l’hygiène du corps était de mise surtout dans les circonstances présentes. A cet effet et pour d’autres usages, chaque deux jours, Julien ramenait trois gros tonneaux d’eau de la rivière.

Je regardais donc l’ensemble de la table et me disais que les gobelets faisaient taches en regard des assiettes et des couverts. Des verres seraient plus appropriés quand on recevait des invités et j’allais de ce pas voir notre bonne Martha lorsque je m’arrêtais net, reconnaissant cette voix douce derrière mon dos. Je me retournais et faisait face à Roxe, amie de longue date. Un large sourire éclaira mon visage et je m’avançais prestement vers Roxe et sa fille Roxe-Anne. Content de sa présence, je la serrais amicalement dans mes bras puis je fis un bisou sur la joue de sa fille.


Ma chère amie, vraiment ravi de vous voir ainsi que votre fille. Je vois que toutes les deux, vous allez bien et j’en suis heureux… Que puis-je faire pour votre service ?

Et j’écoutais Roxe m’expliquer la situation.

- Vous rappelez vous la fois où nous nous sommes retrouvés à la taverne de Bourge ? Nous y avons rencontré un paysan du coin. Il nous avait proposé le logis. J’y suis allée, et nous aurions largement la possibilité d’y vivre ensemble, en famille, vous, Maria, Anne et moi. Je suis venue chercher mes affaires, ensuite nous prenons celles de Maria et maintenant je me rends à la mairie pour avertir Anne. Qu’en pensez-vous ?

Oui, effectivement, je me rappelle bien de ce paysan qui était à l'auberge du bourg et c’est vraiment gentil et généreux de sa part mais s’il y a déjà trois familles, la nôtre est grande et se compose en tout de seize personnes dont sept  enfants et nous comptons aussi prendre trois personnes de plus avec nous.  Nous vous remercions Roxe pour votre généreuse proposition et votre aide mais nous sommes trop nombreux et je pense que d’autres familles pourraient bien être intéressées par votre proposition et si vous voulez en discuter avec Hélèna, elle ne va pas tarder à revenir… Et puis Roxe si le cœur vous en dit, pourquoi ne point rester avec nous et partager notre dîner ? Cela nous ferait grand plaisir de vous avoir à notre table.
 
WdeLhavilland a écrit:
[Devant la tente des De Lhavilland à l’arrivée de Romeuf et de Joanna]  


Martha, les deux poings appuyés sur ses hanches, regardait avec curiosité les vas et viens des gens qui rendaient visite à ses maîtres et se demandait s’il ne fallait point rallonger le dîner avec quelques mets supplémentaires et mettre des couverts en plus puis son regard se porta sur les gobelets. Elle soupira en levant les yeux au ciel.

Par Pascal ! Des gobelets ! Et ne me dite point qui à fait ce genre de chose… Des verres, vite !

J’avais vu le manège de Marthe qui avait remarqué les gobelets et qui s’empressait de les enlever et les changer par des verres à pied.  A l’instant même, Vincent arriva à ma hauteur pour me dire.

- Docteur ! Un homme vous demande !

- Qui donc ? Où est-il ?

- Derrière vous, Docteur !


Je fis un demi-tour sur moi même et faisais face à l’homme… Par Pascal ! Romeuf ! Quelle ne fut point ma grande surprise de revoir cet ami qui depuis des années avec l’aide de son épouse nous avaient secourus Hélèna et moi, d’un grand danger en la Principauté de Guernesey, exactement à Saint-Pierre-Port. Nous leurs étions redevables à jamais. Je m’avançais vers lui avec un large sourire amical.

Philippe Mézières, si je m’attendais à te voir ici, mon ami !  Allège toi de tes paquets et viens t’asseoir, nous allons prendre le verre de l’amitié avant de passer à table car bien sûr, nous allons te garder pour dîner et Hélèna sera heureuse de t’avoir parmi nous.

Les enfants avaient déjà pris place à la table ainsi que leurs nurses. Joanna arriva avec ses gens de maison, les bras chargés de victuailles. Je lui adressais un sourire amical puis appela ma douce épouse et Martha pour accueillir Joanna.  

Je vous en prie, Mademoiselle Joanna, avancez vous et faites comme chez vous, Hélèna doit se trouver avec Martha.
[Devant la tente des De Lhavilland]


Nous étions arrivées avec Anne et  Nicolas, Anne n'avait pas très bonne mine non plus , elle travaillait beaucoup soit au conseil , soit à la mairie, bien sûres j'en connaissais les raisons  par respect pour elle, n'en parle pas un seul regard vers Anne, un petit sourire pour la réconforter, je savais déjà que notre brave Martha devait être dans tous ses états d'âme, jamais la pauvre, elle n'avait vu tant de monde autour de sa table.
les enfants mangeaient tranquillement, Richard et Nicolas se mirent à table l'un à coté de l'autre et parlaient surement de pêche pour le lendemain.


j'allais rejoindre  notre douce Martha afin de l'aider, Pétronille se sentait aux anges parmi tout ce monde.
visionnant la tablée, il fallait rajouter des tables, des tonneaux, des sièges. Pierre pouvait nous trouver cela .

roxe présente parlait avec mon tendre époux  dans sa grande bonté; il pensera de  lui dire qu'elle pouvait partager ce repas entre amis.


Ma douce martha, pensez que c'est comme une grande fête, autour d'un festin.
Oui Oui c'est ça Héléna,  un festin ... puis murmurât tout bas

même à votre mariage il y avait pas tant de monde , un regard vers Martha fronçant les sourcils.

Joanna cette douce Joanna arrivait avec ses gens de maison,une grande joie de l'avoir parmi nous, surtout pour Ambres aussi.

Joanna ma douce Joanna, je te remercie d'être là avec tes gens de maison , ils sont les bienvenus  aussi, tu vois même le temps est avec nous, il fait beau, et pas de pluie n'y d'orage à l'horizon. une tarte aux raisins ? mais quelle bonne idée, je ne sais pas si tu connais Anne, c'est une amie de longue date avec un parcours bien charger pour elle et son fils Nicolas que tu as du voir à Paris lors d'une fête donné en l'honneur de notre Régent Paul.

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Message par Admin Mar 6 Sep - 23:26

Devant la tente des de Lhavilland

Joanna orne ses lèvres d'une radieuse risette à la vue du monde présent pour ce repas. Ainsi, elle pourra se faire d'autres amis. Henri et Lyse s'avancent un peu pour signifier leur reconnaissante à la famille.

-Bonsoir Messire de Lhavilland, nous ne savons comment vous remercier pour votre hospitalité. Mademoiselle nous a confié votre offre de nous inviter non seulement à ce repas, mais également à la disposition conjointe de nos habitations. Recevez notre profonde gratitude Messire. Clôture-t-il en s'inclinant avec déférence. Lyse fait de même et esquisse un éblouissant sourire avant de s'adresser à Martha.

-Pouvez-vous je vous prie madame, m'indiquer où je peux poser ces mets?

Lyse et Henri emboîtent alors le pas de Martha, Joanna reste face au Professeur.


Vous m'en voyez honorée Professeur. Je vous en remercie.

Ses mirettes glissent ensuite pour mirer Hélèna et une dame qu'elle avait déjà eu à croiser, sans vraiment avoir pu l'aborder.

Bonsoir Hélèna, c'est moi qui remercie votre famille de cette délicate invitation. En effet, le temps est clément, j'ai de quoi ravir nos gosiers avec ces bouteilles de vin. Henri et Lyse ont suivi une dame pour la disposition des brochettes de viande et de la tarte aux raisins. Ils ne devraient tarder je pense à nous rejoindre.

Un quart de tour pour faire face à dame Anne, Joanna affiche un sourire policé pour cette charmante dame.

Je n'ai pas encore eu ce plaisir malheureusement, mais j'ai en effet pu croiser son fils. C'est un honneur que de vous rencontrer Madame. Je suis Joanna Lewissonne Delarosa de la Fayette. Mais Joanna suffira amplement. Je ne vous ferai pas l'affront de vous obliger à prononcer mon nom dans sa totalité. Finalise-t-elle joyeusement avant de se glisser sous la tente en leur compagnie. Elle croise alors une autre dame en compagnie des enfants. Restera-t-elle? Ne restera-t-elle pas? Joanna la salue tout de même, ne sait-on jamais.

Bonsoir Madame.


Hrp: Ne sait pas si JD Roxetrice est avec nous, alors Joanna se montre un peu hésitante quant à sa présentation.
Assurer le transport de marchandise était une chose, celui d'équipement mort militaire, d'archive et du peuple en même temps une autre. Phillipe prenait très à coeur sa petite mission car il savait que cela pouvait mettre l'armée en déroute s'il y avait le moindre problème dans l'acheminement. Gérer Vincennes était pationnant, il trouva tout autant amusant de gérer le transfert des dernière année militaire connu à Vincennes. Son travail achevé il congédia les soldats qui devait retrouver leur famille, en leur imposant tout de même de se présenter une fois par semaine pour être sur qu'ils seront disponibles dès que possible, le reste le suivit jusqu'à la garnison Berrichonne ou il pourrait finir leur travail.
Charette et sac déposé selon les possibilités de la petite structure, le jeune homme se présenta au campement ou il donna congé d'une heure le temps qu'il reçoive lui même ses ordres. Il savait qui il devait voir mais ne lavait jamais rencontrer, son seul supérieur depuis Cylouan était Amélia et elle avait eu beaucoup à faire ses derniers mois. Devant la section réservé à l'armée le Caporal salua les gardes et demanda la direction des tentes de l'État Major. Pour se faire annoncer sans porte le Lorrain toussota doucement avant de pousser la toile et de se mettre au garde à vous.


Caporal de Forbach, je dois rencontre Firenze Falcone.
( Campement - tente Falcone )

Firenze était dans ses pensées lorsqu'il entendit un "hum" de la part du soldat en faction.

-Oui ?


"Le caporal de Forbach souhaite vous voir"

- Qu'il entre !

Firenze sourit. Il ne connaissait cet homme que de part le dossier qu'il avait feuilleter à Vincennes.
Voila l'occasion enfin de se faire une idée concrète et de mettre un visage sur le nom.
Il devait d'ailleurs en être de même pour le caporal.

Firenze dégagea un second tabouret autour de la petite table et attendit de l'autre côté que l'homme fasse son entrée.
Un soldat accompagna le jeune homme vers une autre tente et le fit attendre le temps de l'annoncer. La toile servant de protection n'était vraiment pas épaisse car chaque parole prononce ressortait, peut être que Phillipe devra s'installer à bonne distance pour ne pas entendre les autres discuter et se reposer tranquillement.
Le soldat mit quelque seconde à ressortir et le Caporal entra. Bien que sobre on distinguait sans peine la position de son hôte, sans y faire plus attention le Lorrain se mit au garde à vous.


Caporal de Forbach au rapport monsieur.

On ne lui avait pas indiqué le grade mais l'uniforme suggéra qu'il était devant un Colonel, peu être que cela avait changé entre temps et il ne voulait pas faire d'erreur pour leur première rencontre.
A l'entrée du campement

Anne-Marie était partie en Espagne pour récupérer son titre, sa position et sa vie de luxe. Robes somptueuses, vie de Cour, être un centre d'intérêt et être considéré pour ce qu'elle était : une fille d'un Grand d'Espagne. Elle aimait cette vie et en avait presque oublié sa famille. Seules les divers courriers échangeaient lui rappeler de temps à autre qu'un époux et des enfants l'attendaient là-bas dans cette France détestée.

Pendant un temps, elle ne reçut aucune réponse, mais trop enivrée dans ce tourbillon de bals, de spectacle et de bonheur, elle ne s'en rendait pas compte. Ce fut le hasard le plus complet. Après avoir passé une soirée d'amusement, durant laquelle elle avait flirté outrageusement pour une femme mariée, elle tomba sur la lettre que Firenze lui avait écrite au sujet des enfants. Ses yeux tombèrent sur la date et elle se rendit compte que cela faisait des mois que cette dernière avait été écrite. Elle fouilla ses papiers mais ne trouva aucune lettre récente. Dès le lendemain, elle s'informa auprès de gens compétents, sur la situation en France.

Apprenant la peste, elle partit presque aussitôt, après avoir demandé un congé au Roy d'Espagne et avoir mis en ordre ses affaires. Elle apprit que c'était près de Bourges qu'on pouvait trouvé l'armée. Là bas, Firenze aurait surement trouvé refuge si seulement il était encore en vie. Sans parler des enfants !

Arrivée au porte, elle envoya son valet trouvé une auberge ou quoi que ce soit pour la loger. Elle observa les lieux et finit par se renseigner. Apprenant qu'il était encore en vie, elle se demanda comment lui annoncer son arrivée. Elle refusait les effusions en public et surtout, elle ne se rappelait plus comment il était. Elle décida donc de demander au premier soldat venu :

Dites à Firenze Falcone que je l'attends ici.

Quel nom dois-je dire ?

Anne-Marie. Cela lui suffira

Elle fut étonnée de voir qu'elle n'avait pas parlé avec un fort accent espagnol, mais qu'elle avait repris, très naturellement, son accent parisien.
( tente Falcone )

- Entrez ! entrez donc ne restez pas planter là.

Lui indique le tabouret.

- Comment allez-vous caporal ?
Je suis ravi de pouvoir vous rencontrer enfin.


Il est vrai que jusqu'alors il avait été des plus transparent mais ses soucis étant réglés il comptait bien s’atteler à la tâche qui lui incombait. D'autant qu'il avait fait une rencontre qui lui permettait d'envisager l'avenir si toutefois l'homme répondait favorablement.

- Notre situation ici est quelque peu inhabituelle...bien qu'elle ressemble à ce que l'on peut rencontrer en manœuvre. Cependant j'ai du renvoyer dans leur foyer ceux qui avaient de la famille. Pour le moment nous sommes amenés...

A ce moment là, le garde en faction souleva à nouveau le pan de la tente interrompant la phrase de Firenze l'obligeant à lever le regard.

-Oui ?

L'homme restait muet cette fois-ci ne sachant surement pas comment annoncer la requête qu'il avait reçue.

-Et bien parlez voyons !

Le soldat finit par lui dire qu'une certaine Anne-Marie le demander à l'entrée du campement. Firenze faillit lui faire répéter deux fois tellement il était heureux. Retournant à la table il griffonna un cours message disant qu'il se rendrait près de la rivière d'ici une grosse-demi heure. Il était soulagé et se sentait plus léger d'un coup. Reprenant sa phrase :

-Je disais donc, caporal, étant donné que la garnison ici est assez petite nous allons devoir resté dans le campement un certain temps. Mais comme il y aussi des civils j'aimerais que vous rassembliez les armes et autres matériels qui ne nous soient pas utile ici afin d'éviter des accidents. En nous laissant bien entendu un petit stock pour assurer les gardes ici.
Ensuite il nous faudra trouver un lieu équivalent à Vincennes, bien entendu je ne m'attend pas à trouver quelque chose d'identique mais il faudra que l'endroit ait une certaine allure. Quand ça sera fait je pense que nous pourrions transformer la caserne actuelle en point de recrutement.

Avez-vous des questions sur cela ou sur tout autre chose ?






ArnoldoDelarosa a écrit:


[Rp Ouvert] Aux portes de Bourges: Campement  Mini_588180539079Bourges2J

A tous les fidèles de la Sainte Eglise Pascale,
A tous qui liront et entendrons, afin que nul ne puisse désormais le contester,

Nous Arnoldo Roberto Delarosa, Cardinal Nonce apostolique et évêque des Iles anglo-normandes, baron de Grouville annonçons que le gouvernement de sa sainte église pascal vient de prendre siège en la cathédral Saint-Étienne de Bourges.

faisons appel que la sainte église pascal recherche ses cardinaux et tous ses membres du clergés et qu'elle à le désire de s’entretenir avec les autorités local et le souhait de rencontrer ses fidèles.

Fait en ce 26eme jours du mois de juillet 1655 en la cathédral Saint-Étienne de Bourges
Le jeune homme savait que certain officier ne faisait pas cas de cérémonie pour un simple rapport mais dans la situation actuel qil n'était pas facile de savoir si c'était le cas de son nouveau supérieur.
Tout en s'installent sur le siège de fortune le Lorrain répondit


Je vais bon merci. J'ai beaucoup entendu parlé de vous également et c'est un plaisir de vous rencontrer également.

Phillipe le laissa expliquer la situation faisant comme s'il n'y avait pas eu d'interruption et proposa.

Je peux laisser ma tente pour faire un entrepôt avec deux gardes devant par roulement.
J'ai déjà fait déposer les archives ainsi que le matériel d'entraînement ce qui nous laisse surtout le surplut des soldat en congé.


Des questions il en avait déjà quelque une mais étaient elles bien utile pour l'instant, une au moins.

Savez vous combien de nos hommes sont à Sancerre? Je pense que l'on devrait laisser une unité ou dux afin de ne pas rencontrer de débordement.
Galerand a écrit: Les chiennes reniflaient, la Sœur me donnait les dernières recommandations tout en me posant la question d’usage sur mes capacités à m’occuper de Rosy en son état léthargique, que je rassurais bien vite comprenant son empressement à rejoindre sa congrégation.

Mon brave messager, que je rétribuais grassement, avec pour ultime consigne d’escorter la Sœur auprès des siens. Et Rosy, ronronnant comme une chatte prés du feu, lovée en cette charrette, ne réagissant que fort peu à l’agitation et aux tumultes d’une ville de campement s’éveillant à la recherche de tout et de rien à la fois.

Un dernier signe de la main et cornette et jeune dégourdis disparaissaient au loin, me laissant retourner à mon camp de fortune. L’âne ne faisait pas trop de manières cerné des jumelles lui imprimant le pas à suivre et la direction ou nous attendait leur frère ainé et sa masse musculaire. Assis, trônant, oreilles dressées au moindre ordre donné, fouet martelant le sol de son impatience.

Le barda fût vite calé dans le chariot et nous prenions la direction de notre lieu de vie, la belle Rosy toujours endormie…
Cara a écrit:
Carrosse de Pierre et Cara


Soutenue par son amour, Cara rentrait avec lui au campement dans leur carrosse après une balade mais qui avait finie sous les pleurs à cause d'elle...mais c'était ainsi...la tristesse l'avait submergée, au mariage il y aurait sa famille de sang et celle de ses amis, ils étaient déjà suffisants pour la rendre heureuse. Elle s'allongea sur l'une des banquette après être monter dans le carrosse et mis se cala sur son oreille en tenant la main de son ange.

Cela restera quand même une magnifique balade mais j'aurai du t'arroser d'avantage, ta chemise n'était pas encore assez trempée.

Cara rit doucement se remémorant cette journée où l'instant des éclaboussures avait été plutôt rafraîchissant, également pour elle qui avait plonger. Pour leur maison, elle savait qu'elle ferait construire un bassin afin qu'elle puisse nager mais en pensant à cela...elle ne savait pas encore comme serait la maison, grande? Petite? Tant qu'ils seraient bien dedans elle ne s'en faisait pas mais curieuse de nature, elle aimerait bien savoir.
pierreangel a écrit:pierreangel releva gentiment la tête de sa belle colombe pendant qu'elle lui parlait et s'assied puis reposa la jolie frimousse sur ses genoux. pierreangel sourit à l'évocation de son arrosage.
Il posa une main sur le ventre de sa belle Aimée et de l'autre il caressait sa douce chevelure.

C'est vrai tu aurais dû me mouiller beaucoup plus! j'aurai été obligé de me déshabiller complètement!

pierreangel regarde sa belle étoile attendant sa réaction !

WdeLhavilland a écrit:
[Devant la tente des De Lhavilland après l’arrivée de Joanna et ses gens de maison]


Joanna arriva avec Henri et Lyse, les bras charges de victuailles. Martha ne devrait plus se faire un sang d’encre pour l’allongement du repas. Des brochettes de viande et des tartes venaient en renfort de la poiscaille et des omelettes aux lardons. Lorsque Henri et Lyse qui se tenaient légèrement en retrait derrière leur maîtresse, s’avancèrent vers moi pour me prouver leur reconnaissance qui d’ailleurs m’avait profondément touché.

Mais je vous en prie, c’est tout naturel et vous êtes les bienvenus au sein de notre famille. Ici, nous ne faisons aucune différence et nos propres gens de maison sont considérés comme des amis.

Je souriais gentiment aux deux jeunes personnes quand Martha arriva pour les guider vers la tente puis Joanna resta face à moi pour me remercier à son tour, le bras chargé d’un panier dans lequel se trouvaient des bouteilles de vin.

Du vin, ma chère Mademoiselle, vous nous gâtez et ne me remerciez point car maintenant vous faite partie de notre grande famille ainsi que vos gens de maison et je crois bien d’après Martha qui me fait signe, qu’il est l’heure de se mettre à table.
Cara a écrit:
Carrosse de Pierre et Cara


Cara s'installe bien sur les genoux de son ange, elle est très bien calée et n'a pas l'intention de bouger tant elle est très bien ici. fermant doucement les yeux, elle écoutait ce que son amour disait tout en profitant des caresses dans les cheveux. Son oiseau de ne la savait pas mais c'était son pêcher mignon, les caresses dans les cheveux, une chose qu'elle appréciait vraiment beaucoup et celles sur le ventre lui procurait des frissons. Elle éclata de rire à ses paroles et ne put s'empêcher de s'arrêter.

Oui c'est vrai, je t'aurai vu en tenue d'Adam seule chose pour cacher le bas cela aurait été de l'herbe ou des feuilles d'arbre. J'aurai plus que rougit je crois que ma peau n'aurait plus été blanche à ce moment la mais...cela ne m'aurait pas déplu.

Elle regarda en arrière son ange pour savoir ce qu'il allait dire..souriant doucement. Elle referma les yeux en prenant la main de son amour et de la levée jusqu'à sa bouche pour l'embrassée.


[Devant la tente des De Lhavilland après l’arrivée de Joanna et ses gens de maison]


lorsque joanna arriva avec ses gens de maison Lyse et Henri  les bras charger de victuailles, les tartes aux raisin et surtout le vin d'Italie.

Une odeur d'omelette aux lardons  se fit sentir dans tout le campement, Martha devait se faire un sang d'encre a voir tout ce monde à table,  a la grand joie de Richard et Julien pour leur pêche miraculeuses, Vincent bottait toujours un peu , sa jambe devait le faire souffrir depuis l'exode, pierre se pliait en quatre pour l'aider de son mieux surtout pour mettre les tonneaux et les tables.

Nous avions beaucoup de chance, il faisait encore beau temps pendant ses jours du mois août , pas un brin de nuage, pas un grondement de tonnerre pour le moment.

Il commençait à se faire tard, les enfants  surtout les jumeaux devaient avoir grand sommeil, heureusement Louise e Sara  les faisaient manger puis aller prendre un bain pour enfin aller les faire dormir, ils sont encore si petits
ambres se tenait prés de Joanna sa grande amie, pour rien au monde elle ne voulait se séparer d'elle.


lorsque martha nous dit de se mettre à table voilà une belle attablée  ou les amis sont les bien venues,  comme on dit quand il y en a pour un il y en a pour deux ,  nous sommes comme cela chez les De lhavilland le sens du partage,
Anne se placer à coter de son fils,  ainsi que notre petit Richard,  les yeux émerveillés par tant de monde.

Un coursier arrivat au campement des exilés ; il devait remettre un pli à Monsieur Firenze
A monsieur  Firenze.


De son altesse Paul régent de France et de Navarre
Monsieur par ce pli vous êtes cordialement inviter à une réunion qui se tiendra le 3 aout 1655 au palais
fait à bourges
le 2 août 1655
pour son altesse paul
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Message par Admin Mar 6 Sep - 23:28

pierreangel a écrit:                                        
Carrosse de Pierre et Cara




pierreangel continua de caresser la chevelure de sa belle colombe. Quand elle éclata de rire et donna sa réponse pierreangel rit lui aussi:

Eh! Bien! ma belle étoile! Je te propose alors que lorsque tu m'apprendras à nager nous le ferons ainsi dans cette fameuse tenue! Quand penses-tu?

pierreangel sourit et prit la main de sa belle pour lui embrasser la paume.
Cara a écrit:
Carrosse de Pierre et Cara


Souriant au baiser de son ange sur sa main, elle se posait la question...oserait elle se mettre nue devant son amour afin de l'apprndre à nager? Elle ressemblerait à une baleine blanche dans l'eau ou...un oiseau blanc en train de nager tant sa peau était pâle mais...haussant les épaules elle fit oui généreusement de la tête.

Bien sur qu'on le fera ! Mais pourquoi pas dans notre futur bassin? Nous serons seuls dans la maison et personne ne pourra nous voir, les curieux en général sont à l’affût du moindre potin du Berry donc...une fois que le bassin sera bâti je t'apprendrais à nager dedans, tu aura pied dans un sens je pense que ça t'aidera beaucoup.

Soudainement, elle embrassa son amour pour le faire penché en arrière et se retrouver sur lui pour un baiser enflammé. La fatigue avait disparue bien que ses yeux disaient le contraire mais elle aurait tout le temps de se reposer ce soir. Elle voulait essayer un plat traditionnel, de la dinde à la crème avec du riz pour changer.
pierreangel a écrit:
Carrosse de Pierre et Cara

pierreangel écouta sa belle colombe en la regardant un peu surpris. Elle voulais bien lui apprendre à nager entièrement nu. Il sourit en secouant la tête, et à ce moment, sa belle étoile le fait se penché et l'embrasse avec beaucoup de passion auquel il répondit.

Tu crois vraiment que tu m'apprendras à nager dans le plus simple appareil, et si quelqu'un venait pour nous visiter et arrive dans le jardin alors que... Tu imagines ? Sûr qu'il ou elle fera une drôle de tête!

pierreangel regarda sa douce colombe avec des yeux rieurs et un grand sourire.

Cara a écrit:
Carrosse de Pierre et Cara


Cara se mit à rire, se qui lui fit un mal de ventre car cela la fit beaucoup rire rien que d'imaginer la scène. Adam et Eva nageant dans leur bassin de leur maison et quelqu'un arrive dans le jardin, famille ou amis et les voit sans vêtements, oui ça pourrait être choquant ou plutôt déplacé de leur part mais ils sont chez eux après tout, ils font ce qu'il veulent. Elle hausse une épaule et rit toujours autant.

Cela pourrait effectivement gêné mais...ou alors il faut faire le bassin dans le jardin arrière s'il y en aura un car je ne sais pas du tout comment sera la maison.

Elle embrasse de nouveau son ange puis lui sourit. Elle se cala encore sur ses genoux en fermant doucement les yeux pensant à leur maison future, leur carrosse et son fiacre resterait devant la maison pour voyager. Elle avait le stricte minimum en vêtements mais la cuisine sur le feu le soir lui manquerait quand même un peu.

pierreangel a écrit:
Carrosse de Pierre et Cara

pierreangel ayant dit ses paroles, Cara éclata de rire. Sa douce colombe lui avoue donc que ce serait déplacé mais suivant la configuration de la maison et du jardin, le bassin devra être derrière la maison.
Quand sa bien Aimée l'embrasse, pierreangel répond au doux baiser. Puis Cara replaça sa tête sur les genoux de pierreangel qui se remit à lui caresser les cheveux et poser sa main sur son ventre.
pierreangel ferma lui aussi les yeux sachant comment serait la maison.

Tu verras on sera bien! tu aura ton bassin et ...

pierreangel se retient parce qu'il veut faire une surprise à sa belle étoile.

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