( rp ) Crêperie berrichonne

On lui a souvent demandé ,elle a hésité puis en faisant  une ballade entre les deux villes ,un bâtiment abandonné entouré de ronces les murs tenaient bien ,la toiture aussi et une allée avec cailloux menait à cette bâtisse Mercedes sourit et savait qu elle ferait ici sa nouvelle crêperie ,des travaux à faire mais ceux-ci ne lui faisaient pas peur ,elle avait quelques bons amis pour l’aider et puis son adorable époux l’aiderait aussi .
Il fallait retourner en ville et acquérir cette bâtisse ,suivant de farouche sa douce louve ,elle alla direct remplir les papiers .

Quelques jours plus tard ,la bâtisse était à elle les clés en mains elle y retourna et vit en effet l’étendue des travaux mais une immense pièce serait pour la cuisine ,une autre pour accueillir les amis et voyageurs ,un feu de bois dominait cette pièce ,une porte derrière donnait sur un grand jardin et une écurie enfin ce qu’il en restait ses chevaux seront bien ici ,une fois tout remis en état

Depuis quelques temps et à cause de récentes activités, Alazaïs était souvent amenée à faire des allers-retours entre Sancerre et Bourges. Un jour qu'elle faisait le trajet à cheval une bâtisse attira son attention. Elle ne l'avait jamais vu auparavant, sans doute parce qu'elle semblait en piteuse état envahie par les ronces.

Mais à cet instant il y régnait une certaine agitation. Curieuse, la demoiselle rapprocha son cheval du bord du chemin pour mieux observer ce qu'il s'y passait. Et de loin, elle vit une silhouette qui ne lui était pas inconnue. Mais était-ce possible ?... Cela faisait tellement de temps qu'elle ne l'avait plus revu.. Peut-être se trompait-elle... Il fallait qu'elle en ai le coeur net ! Elle descendit de son cheval, accrocha la bride à un tronc d'arbre, puis se dirigea vers le bâtiment. Aussi bien elle allait se faire jeter comme une malpropre par le propriétaire des lieux ! Mais comme on dit qui ne tente rien n'a rien.

Une fois arrivée près de la maison elle put distinguer plus nettement le visage de la personne et vit qu'elle avait vu juste. Un grand sourire s'étala sur son visage. Ainsi sa chère amie Mercedes avait survécu à l'exode elle-aussi. Quelle joie !
Toute heureuse, Alazaïs appela la jolie blonde pour que celle-ci se retourne :
-"Mercedes !"

Mercedes toujours entrain d 'élaborer ses plans en visuel et surveillant les ouvriers pour le gros oeuvre ,elle s 'arrêta un instant pour ouvrir son panier ,oui une petite faim bien sûr Farouche arriva pour mettre son museau dedans .

Une voix ,cette voix elle la reconnaissait bien Mercedes se retourna et ...

Alazaïs c 'est bien toi quelle heureuse surprise et joie

Mercedes alla à sa rencontre en tendant ses bras sa douce amie était là aussi merci au très haut ,la serrant dans ses bras comme elle l 'aurait pour sa soeur si elle en avait une !

Viens et raconte moi tout ,que deviens tu ? Regarde un tronc d 'arbre nous attends bon ce n 'est pas très douillet mais en attendant .Que je suis heureuse que tu sois là ,et d 'ailleurs ça vaut bien un bon verre de cidre .

Mercedes lui prit le bras et l 'emmena s 'asseoir et faillit la pincer pour être sûre que son amie était bien là à côté d 'elle même farouche semblait contente de voir sa maîtresse une larme de joie à l 'oeil .

A l'appel de son nom Mercedes se retourna et reconnu Alazaïs au soulagement de cette dernière. C'est que les travaux de durs labeur qu'elle pratiquait depuis l'exode l'avait quelque peu changé, amaigrie, les cheveux assombries et les habits moins fastieux qu'à une époque.
Mercedes vint vers elle et la prit dans ses bras. Alazaïs, des plus heureuses, lui rendit son étreinte avec joie.

-Ce que je suis heureuse de te revoir tu ne peux pas t'imaginer ! ce fut tellement difficile ces derniers mois...

Elle suivit Mercedes bras dessus, bras dessous qui l'amena jusqu'à un tronc d'arbre. Elles s'assirent toute deux et Mercedes proposa qu'elle partage un verre de cidre ce qu'Alazaïs accepta. Elle était contente de voir que son amie était aussi heureuse qu'elle de leurs retrouvailles. Elle se mit à lui raconter ce qu'elle était devenue :

-Ce que je deviens... Eh bien après l'exode ce fut très difficile, j'ai tout perdu en route à part un peu d'argent alors j'ai du travailler dur pour m'en sortir. Heureusement que le Berry a été aimable avec nous et nous a généreusement cédé des parcelles de champs et des ateliers. J'y ai travaillé sans relâche. Regarde mes mains sont toutes abîmées et mes cheveux ont foncé, je ne sais même pas pourquoi.. Eh oui Alazaïs restait avant tout une jeune fille pouvant faire montre d'une grande maturité comme d'une certaine superficialité du à son jeune âge !
Enfin ça peu importe finalement, mais je me suis sentie seule aussi tout ce temps. Avec notre regretté Marie plus de ce monde et puis toi dont j'ai perdu la trace de même que d'autres comme Perceval... Un voile triste apparut dans les yeux de la jeune fille. Et pour couronner le tout dernièrement mes champs ont brûlé et l'on a cambriolé mon atelier ce qui fait que pour le moment je n'ai plus ni l'un ni l'autre. Ce ne fut pas de chance... puis elle sourit de nouveau : mais ça n'y fait rien maintenant j'ai de quoi bien vivre, je fais des petits boulots de ci de là. Et puis j'ai aussi pu faire de nouvelles rencontres et je suis même associée à la tenue d'une auberge maintenant ! et j'ai acquis une jolie petite maison qui me convient très bien.

Voila tu sais tout ! Mais je parle, je parle je vais finir par t’assommer avec mes histoires ! c'est que je suis si contente de t'avoir retrouvé !
Et toi alors comment vas tu ? Est-ce que cette grande bâtisse est a toi ?

Les deux blondes se retrouvèrent assise sur ce tronc d arbre qui leur servait de banc Mercedes écoutait son amie qui avait tant souffert depuis leur départ de Normandie ,tout comme elle ,elle avait perdu des amis et des biens Mercedes avait remarqué ce petit manque d'espièglerie de son amie ,elle allait tout faire pour l aider et lui faire reprendre son sourire .

Elle servit deux grands verres de cidre et trinqua

A nos retrouvailles ma douce ,oui je me doute combien tu as souffert mais Perceval je le pensais errant sous un arbre ou dans un coin avec son frère Doé ,et là j 'avoue que ça me chagrine de ne plus avoir de nouvelles .

Mercé but une gorgée et reprit mais la voix un peu emplie de regrets

Oh pour moi ,ce fut dur aussi mais surtout pour mon époux Jérémy ,il aimait tant travailler dans sa boucherie pour la ville ,il se remet mais n 'a plus le même pétillement qu 'avant .Quand à cette bâtisse oui elle est a moi et je voudrais refaire ma crêperie pour y retrouver nos amis (ies ) et discuter ,faire un bon repas et rire comme avant .Que penses tu de m 'aider à décorer les pièces? nourrie logée bien sûr et la cave toujours disponible ,j espère que d 'autres viendront ainsi que mon époux

Mercedes sortit un torchon avec dedans des galettes et en offrit à son amie et a Farouche qui n 'était jamais loin ^^

Alazaïs prit le verre de cidre que lui tendait Mercedes et trinqua avec elle.

-"Santé ma belle, oui à nos retrouvailles !" Elle but une gorgée de cidre puis enchaina sur ce que lui disait Mercedes : "oui, je continue d'espérer que Perceval et Doe sont ensemble quelque part peut-être même non loin d'ici et que nos routes se croiseront de nouveau un jour... comme nous aujourd'hui" Alazaïs sourit à son amie qui lui parla ensuite de sa vie depuis l'exode et de ses projets. Elle lui proposa notamment de l'aider à décorer les pièces.

" Peut-être que Jérémy pourrait ouvrir une boucherie ici à Bourges ou Sancerre. Je trouve que ces deux villes manquent de commerces ou de lieux communautaires. D'ailleurs je suis ravie d'apprendre que tu vas refaire ta crêperie et serais enchantée de t'aider à la décorer !
Je suis sure qu'elle fera venir de nombreuses personnes alléchées par l'odeur de tes divines crêpes. La jeune fille lui fit un clin d'oeil. Et c'est très gentil à toi de me proposer le lit et le couvert. C'est vrai que cela sera peut-être plus simple pendant les travaux que de faire les trajets depuis Sancerre. Il y a juste certains jours où je m'échapperai pour aller tenir l'auberge dont je t'ai parlé à Bourges. Nous nous sommes mis d'accord avec l'aubergiste, messire Palfy Ricaud, et nous alternons sa tenue. Alazaïs mordit ensuite dans une des galettes que lui tendait sa douce amie et regarda  Farouche en manger également. "je vois que tu as toujours Farouche ! Qu'est-ce qu'elle est belle..."  

Lillye grandissait et adorait se promener seule avec Farouche mais voilà la louve était introuvable Lillye la cherchait partout dans la

maison et autour ,alors elle alla plus loin et oui ^^elle arriva vers une bâtisse ou des hommes tapaient ,cassaient des murs et des bruits se firent entendre elle s arrêta et une folie lui sauta dessus .

Faroucheeeeeeee tu es là vilaine tu es partie sans moi

Et Lillye aperçut sa maman avec une autre personne ,elle avança et reconnut Alazaïs qui fut sa nounou un temps .Elle arrêta de marcher

car elle pensa que sa mère allait crier de la voir seule ,il fallait trouver une bonne excuse là car on m a vu !

Mamannnnn ma maman je savais que tu serais là ,papa me l 'a dit

Un coup d 'oeil ouff il est pas là sinon ,elle alla vers Alazaïs pour se pendre à son cou
]Bonjour je suis drôlement contente de te voir

Les deux amies conversaient gaiement assises sur leur tronc d'arbre. Soudain, Farouche s'éloigna promptement en direction d'une petite personne qu'Alazaïs n'avait pas vu arriver. Cette petite personne n'était autre que Lillyrose la fille de Mercedes, qu'elle avait gardé autrefois et à qui elle adorait lire des histoires de princesses. Alazaïs sourit en constatant comme elle avait grandit. Et puis sans crier gare Lilly se pendit à son cou. Alazaïs se mit à rire et l'enlaça :

- Ahah bonjour jolie demoiselle ! qu'est-ce que tu es belle dis moi !
Moi aussi je suis contente de te revoir. Mais dis-moi qu'as-tu fait de ton frère Raphaël ?

Par dessus l'épaule de Lilly, Alazaïs lança un clin d'oeil à Mercedes, heureuse de revoir tout ce petit monde.